Suria
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 Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).

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MessageSujet: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitimeMar 22 Juil - 19:53

[Jérémiade n°1 : Je sens que c’est outrageusement foireux, j’ai honte. Et je suis toujours incapable d'écrire des histoires de manière classique U-U]

DJ (Dans Jeu) :

*/ Etat Civil :


Nom : Armozelle, le nom d'une éternelle famille noble parmi les plus anciennes de Rotyerdham, lieu ou ses ancêtres prirent leurs racines.
Prénom(s) : Sophia, il fut essentiel pour ses parents de choisir un prénom qui ne soit pas particulièrement long afin d'équilibrer avec le nom de famille. Ils hésitèrent entre la Fortune et la Sagesse, évaluèrent que la Fortune ne les avait quitté depuis des siècles, ils choisirent la Sagesse. Voilà la signification de son prénom.
Surnom : Il refuse tout surnom de quelqu'un qu'il connait peu et/ou avec qui il ne se sent pas particulièrement lié, et comme c'est le cas de la plupart des gens qu'il connait... En revanche il aime donner et recevoir des surnoms de parfaits inconnus dont il ne connait rien, pas même le véritable prénom. Assez contradictoire, je vous le confère.
Age : Il a 17 ans depuis peu.
Sexe : Non, ce n'est pas transsexuel. Oui, oui je vous confirme que c'est bien un homme malgré son prénom.
Sexualité : Voilà une question bien indiscrète et inappropriée. [Mais vous n'êtes pas sans ignorer les rumeurs courants à son sujet...]
Race : Grand bien lui fasse ! Il ne fait pas partie de ces êtres hybrides. Non pas que comme les gens de sa classe sociale il les abhorre particulièrement, seulement avoir une paire d'ailes ou une langue de serpent ne lui fait en aucun cas envie... Enfin, vous l'aurez compris et remarqué, il est tout ce qu'il y a de plus humain.
Signe : Les Ténèbres.
Lieu de Naissance : Il naquit à Abyr...
Lieu de Résidence : Où il n'habite plus. Actuellement il réside à Anthélima.
Métier : Naturellement qu'il ne travaille pas, il laisse ça volontiers aux pauvres. Il est généreux et plein de bonté, oui il le sait, merci.
Classe Sociale : Vous avez encore besoin de poser ce genre de question ? Il fait partie de la Haute société, sa famille en a toujours fait partie.
Clan :
Elu des Dieux ? Oui.

[Jérémiade n°2 : Excusez-moi de vous pondre encore un élu des dieux, je n’étais pas « chaud » pour ça quand j’ai découvert le forum, et puis je me suis dit qu’après tout je ne jouais jamais de rôles importants et/ou un peu spéciaux sur les forums et que c’était donc l’occasion de changer un peu. Mais quand j’ai pris cette résolution il n’y en avait encore que deux ou trois et si j’avais vu cette foule immense *Oui bon j’exagère un peu.* jamais je n’aurais contribué à la renflouer, bref, pardon.]

*/ Histoire :

« Docteur Yoi, tu peux me dire lequel tu préfères ? » Bien sur. Sophia, le visage soutenu par le revers de sa main gracieuse, montra deux miroirs à l’intelligence artificielle. Je trouve que le second, celui avec les papillons, conviendrait mieux au style que tu essayes de donner à cette demeure. « Merci pour ton avis… » Je t’en prie. Le rouquin semblait être un des nombreux objets anciens qui ornaient avec goût la luxueuse résidence. Il s’était inspiré des demeures de ses ancêtres et de tout ce que Docteur Yoi avait pu livrer à sa soif de connaissance. Comtoises et phonographes côtoyaient de manière étrangement harmonieuse robots issus de la technologie la plus moderne d’Abyr. Sophia et ses folies représentaient à merveille cette alliance entre l’artificiel vorace écrasant de tout son poids la terre, l’étouffant sous des amas de métal et de plastique dévorants et cet archaïsme persistant, vieilleries respectueuses émergeant entre deux buildings. « Je vais te laisser Docteur Yoi. » Il ne rentrera pas avant longtemps, mais je suppose que tu le sais déjà. « Oui. » Je te préviens s’il arrive à un moment inattendu. « Merci. » Il referma la machine et enfila une simple capuche qu’il conservait précieusement et sortit de son immense résidence. Quatre ans. Quatre ans qu’il habitait les quartiers riches d’Anthélima. Des années qu’il n’avait vu passer…

Un des habituels taxis luxueux l’amena jusqu’aux limites des quartiers riches. Puis il prit un taxi fort peu confortable mais aussi beaucoup moins voyant. L’expérience avait été tentée, et la foule de pouilleux qui s’était agglutinée autour de son taxi de luxe l’avait pour le moins dégouté et dissuadé de retenter. Ce fut donc en parfait anonyme qu’il posa le pied sur le sol des quartiers pourris des péchés et leurs habituelles dégueulasseries. Il offrit nonchalamment, comme à son habitude, le prix de la course et même un peu plus (sans le faire véritablement exprès) au chauffeur. Il huma l’air. Vieille odeur de friture et autres choses indistinctes pour ses sens. Il aimait l’effervescence qui régnait toujours dans ce genre de quartiers, le bouillonnement permanent d’une foule en détresse prête à exploser et les rires gras de quelque type louche. Il se dirigea tel un automate en direction d’un établissement très bien caché, dont le nom était indiqué par une enseigne presque effacée, quelque chose comme « Morph… » Dès qu’il eu posé un pied à l’intérieur il fut entouré d’une fumée à l’odeur indéfinissable qui emplissait tout l’établissement. Un gros homme vêtu de draps violets, pieds nus, au maquillage mystique l’accueillit. Il se pencha respectueusement et dit : « Monsieur. Bonsoir, je ne pensais pas vous revoir si tôt. – Vous ne savez pas… Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point cette expérience m’a troublé. » L’homme accompagna Sophia dans un salon loin des regards indiscrets. Ici les portes consistaient en de superbes draps de soie rouge, Sophia avait immédiatement apprécié la beauté exotique des lieux. Il s’installa sur un divan, rouge lui aussi et richement orné, et puis on lui apporta une petite assiette où trônaient trois petites boulettes d’une pate verte très malléable. Une grosse pipe en bois était disposée juste à côté. Il disposa, légèrement excité, une des boulettes au bout de la pipe et la porta à sa bouche. Il s’effondra doucement sur son divan. Le monde flotte. Les yeux vitreux rivés sur le plafond, il se répéta cette étrange affirmation tandis qu’il lâchait un soupir d’extase qui laissait échapper de ses lèvres une longue fumée. Perdu dans ce qui semblait être la contemplation de ce qui se trouvait au-dessus de lui mais qu’en réalité il ne voyait pas réellement, un sourire étira ses lèvres fines, il semblait s’être complètement jeté dans un pays onirique chimique, les bras sournois de Morphée.

… … … … … … … …

« Chéri ? » Quel… Cette voix… « Chéri !! » Un appel au secours… Un bruit métallique. Bam. La porte est ouverte. Il avance, anxieux, vers l’inconnu. Des pleurs… Des pleurs semblent provenir… Au-dessus de lui… Non, dans son esprit… Une lumière éblouissante l’aveugle, elle est lourde, telle une épaisse brume matinale. Il avance encore, et encore, des minutes qui sont des heures ou des heures qui sont des minutes, plus aucune notion de temps. Les pleurs s’intensifient tandis que peu à peu, apparait une frêle silhouette assise sur une chaise. Seule, au milieu d’un vide absolu, la tête tournée vers la gauche masquée par quelques mèches de cheveux. Il arrive, à un mètre d’elle. La tête se retourne dans sa direction. Le visage qui lui fait face l’horrifie. Pâle et squelettique, ça ne peut être… Un sourire et une voix infiniment doux. « Ah, chéri ! Te voilà… » … … … …

… … … Sophia ? Tout va bien ? Comme Morphée pouvait être traitresse. Ou peut-être n’était-ce pas elle ? Sophia se releva péniblement, il se trouvait dans son lit, pipe posée à côté sur la table de nuit en bois noir. « Combien de temps ? » Environ quatre heures que tu nous as quittés. « Par les sept divines… » Quatre heures d’un fiévreux sommeil qui l’avaient menés jusqu’en début de soirée, sans qu’il ne s’en rende compte, évidemment. Tu as encore une heure et trente minutes avant de devoir te rendre chez les Townsend. « Ah, c’est vrai… Merde. » Il n’avait aucune envie d’aller voir ce troupeau d’orgueilleux méprisants que constituaient ses confrères gosses de riches. C’était un honneur que de jouir de sa compagnie, monsieur demandait souvent négligemment à Docteur Yoi d’effacer les diverses invitations purement et simplement de sa mémoire. Non. Ce soir, il irait. Il avait besoin de distractions futiles afin d’ôter de sa bouche le goût amer qu’avait laissé son cauchemar. Il prit bien trois quarts d’heures - mais quel était le temps quand on faisait partie de la oisive minorité ?, afin de choisir sa tenue. Il avait jeté depuis bien longtemps tous ces vêtements à la mode d’Abyr qu’il possédait dans le but d’oublier cette époque de sa vie. Tout ce qui se trouvait dans son armoire ancienne avait été confectionné par les doigts agiles d’Yprés Delacortes. Il partit ensuite flâner dans un des nombreux fauteuils, livre à la main mais sans trop retenir quoi que ce soit de ce qu’il lisait. Quelques buzzs en provenance de Docteur Yoi. « Il est l’heure. » Le jeune homme sortit de ses réflexions et de sa lecture factice.
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MessageSujet: Re: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitimeMar 22 Juil - 19:54

Lorsqu’il pénétra dans la résidence, une mauvaise musique lui agressa les tympans et une espèce de pintade surexcitée lui sauta dessus. « Hey ! Sophia, tu es venu ! » La volaille tenta de lui faire la bise, il la repoussa avec un dégoût non dissimulé. Il trouva au bout de quelques minutes, parmi une foule de fils/filles à papa têtes à claques l’organisatrice de l’orgie du jour. « Ah, Sophia. Viens. » Elle lui prit doucement le bras pour l’amener dans le grand salon et le fit s’assoir sur un des canapés. « Bouge pas chéri, je reviens. » Un groupe vint rapidement le rejoindre et une discussion philosophique ultra importante fut entamée.

« Il parait que les péquenauds vont se laver dans des bains publiques.
- Non ?... Mais quelle horreur…
- Je crois qu’il s’agit bien plus d’une distraction. D’une… Détente. Et pas réellement d’un moment de toilette.
- Mais comment peut-on qualifier de détente le fait de se retrouver nu devant n’importe qui ?
- Des gros.
- Et moches.
- Pleins de sueurs.
- Et des gamins.
- Qui pissent dans l’eau. »

Sophia observait avec un intérêt presque scientifique mais le regard amusé du simple spectateur la magnifique capacité de ses congénères à prouver leur admirable mépris. Souriant, une cigarette entre les doigts, il les trouva particulièrement en forme ce soir, affreux dans toute leur splendeur. Il n’était absolument pas différent d’eux, il le savait très bien. Il leur parla prudemment comment il avait eu l’occasion de se trouver au beau milieu des quartiers mal famés et leur raconta toute la puanteur et toute la crasse et toute la laideur qu’on pouvait y trouver. « Affligeant. – Dégoutant. – Désolant. » Après, alors qu’il s’enfilait son deuxième verre d’alcool fort, l’organisatrice revint pour s’assoir à ses côtés. « Excuse-moi. – C’est rien. – Dis, j’aimerais beaucoup que tu me racontes ton enfance à Abyr. - … Pourquoi ? – Parce que moi je t’ai tout raconté. – Ah bon ? – Oui. – Même si c’est réellement le cas je ne t’ai jamais rien demandé. – Allez ! – Non. – S’il te plait… » Elle le supplia de longues minutes si bien qu’il finit par accepter. Après tout, pourquoi pas ? « Bon, d’accord. Mais ne me coupe pas. » Elle hocha la tête avec l’expression de l’enfant attendant son histoire. « Mon père était un avocat, très en vogue à l’époque parce qu’il avait défendu un grand criminel particulièrement violent, et, naturellement, avait réussi à le faire acquitter. Ma mère était une artiste, son truc c’était la sculpture. Elle avait exposé aux quatre coins de Suria ses œuvres qui se vendaient des millions de myrs. La chose qui vint casser ce beau tableau fut mon grand-père paternel, les parents de ma mère étant déjà morts à l’époque. Veuf, cogniticien renommé, il n’appréciait guère les artistes, tu vois le genre. Toutes les machines que je possède ont été programmées par lui. Chaque fois que je pus l’apercevoir entre deux absences que je pensais infinies il m’exposait son point de vue sur l’espèce humaine ou même elfique. Leur imperfection sidérante. Il vit d’un très mauvais œil la relation de mon père avec celle qu’il nommait « la trainée ». Redoutant sa réaction, ces deux idiots décidèrent donc de lui cacher mon imminente arrivée. Je finis par naitre, il finit par l’apprendre. S’ensuivirent de violentes disputes entre mon père et lui. Fabuleux orateur qu’il était, mon grand-père réussit à convaincre son fils que cette femme qu’il aimait n’était qu’une idiote illuminée et qu’il devait s’en débarrasser. Ce qu’il fit. Ah… Non, il ne l’assassina pas, c’est elle qui le fit. Acte de désespoir profond. Elle voulut se suicider ensuite mais rata son coup. Moi, j’en étais au stade nourrisson, j’avais deux semaines à l’époque alors je n’en ai aucun souvenir douloureux. De plus, comme je ne les ai jamais connus ça ne me fait absolument rien d’en parler, inutile de chercher à se faire plaindre en permanence. » La froideur de ce qu’il venait de dire glaça le sang d’Aliyyah qui lui fit signe de poursuivre. « Elle fut ensuite internée à l’asile le plus proche, faisant ainsi sans doute le bonheur de quelque docteur en psychiatrie. Elle mourût un an plus tard je crois. Moi, j’allais ainsi tomber entre les mains de mon grand-père. Je vécus longtemps, mes treize premières années en réalité, reclus dans son immense appartement à 700 mètres de hauteur dans un des buildings d’Abyr en tête à tête avec des machines qui furent mes amis et professeurs. »

Oui, il se remémorait bien ses questions innocentes à son enseignant artificiel. … … …
[« Dis, pourquoi les hommes ont exterminé comme ça les elfes ? Ils ne les aimaient pas ?»
A u d e p a r t l e s h o m m e s n e s o u h a i t a i e n t p a s d e c i m e r l e p e u p l e e l f i q u e C e s t u n e s i m p l e q u e s t i o n d e f e c o n d i t e L e s p e c e h u m a i n e s e s t r e p r o d u i t e a u n e v i t e s s e b i e n s u p e r i e u r e a l e s p e c e e l f i q u e I l s e m b l e q u e c h e z l e s e l f e s l a p r o d u c t i o n d u n e n f a n t n e s o i t p o s s i b l e q u e si l e s d e u x p r o c r e a t e u r s s e v o u e n t u n a m o u r v e r i t a b l e b i e n q u e n v i s a g e r c e t t e n o t i o n s o i t h o r s d e m e s c a p a c i t e s L e x t e n s i o n t o u j o u r s c o n t i n u e d e s h o m m e s a a c c r u l e u r s b e s o i n s e t n o t a m m e nt l e s p a c e v i t a l d o n t i l s a v a i e n t b e s o i n p o u r p l a c e r l e u r p o p u l a t i o n C e l a a i n e l u c t a b l e m e n t e n t r a i n é u n c o n f l i t e n t r e l e s d e u x r a c e s c a r e n q u e l q u e s o r t e l e s p e c e h u m a i n e s u b t i l i s a i t l e t e r r i t o i r e l f i q u e p o u r c o m b l e r s o n p r o p r e m a n q u e « Alors les humains sont mauvais ? » M o n c r e a t e u r m a c o n c u p o u r a n a l y s e r o b j e c t i v e m e n t l e s f a i t s D e p l u s m o n c r e a t e u r e s t h u m a i n j e s u i s a l o r s d a n s l i n c a p a c i t e d e t r o u v e r l e s p e c e h u m a i n e m a u v a i s e d u n e q u e l c o n q u e f a c o n ] ]

A l’époque les machines n’étaient pas aussi perfectionnées que Docteur Yoi. « Mon grand-père m’a véritablement étouffé toutes ces années, prétextant une soi-disant mauvaise santé. Il lui a pris l’envie de déménager à Anthélima comme une envie de pisser, sans doute pour les affaires. C’est là que j’ai pu commencer à découvrir véritablement le monde. Une seconde naissance. » Aliyyah semblait très satisfaite. « Ton enfance ne fut pas réellement heureuse n’est-ce pas ? – Non, disons que je me sentais incroyablement seul et ignorant. » Il lui sourit et dit : « Etes-vous rassasié mademoiselle Aliyyah ? – Complètement. » Et elle l’embrassa lentement.

… … … … … … … …



M e s s a g e d e D o c t e u r Y o i : Sophia ? Je m’ennuie. Que fais-tu ?

Sophia esquissa un sourire. Ce pauvre Docteur Yoi avait besoin de compagnie. Presque plus déglingué par les diverses drogues qu’il avait prit au cours de la soirée/nuit, il salua les quelques personnes encore présentes et sortit. Un taxi le ramena chez lui. Palais noir et rouge paré de roses et papillons faits de bois ou d’acier. Maison de poupée ténébreuse d’une autre époque. « Mon pauvre Docteur Yoi. » Il entreprit avec lui une partie d’échecs où il se fit lamentablement écraser par l’intelligence féroce de la machine.

« Docteur Yoi. J’ai envie de te faire une confidence. » Que me vaut cet honneur ? Il parodia efficacement le temps de Sophia. « Arrête de te moquer, idiot. Bien. Tu sais déjà que je n’ai jamais réellement prêté attention à la religion, folies et balivernes montées de toutes pièces par un peuple en perdition selon mon grand-père… » Oui, oui. « Et bien, l’année de mes dix ans, tu n’étais pas encore là, il se passa quelque chose d’étrange. Nous étions en train de nous disputer à propos d’une fillette que j’avais le malheur de rencontrer au hasard d’une promenade évidemment interdite et que j’avais ramenée à l’appartement. Il venait de la virer violemment en lui disant qu’elle ne devait jamais revenir ici. Je n’ai jamais ressenti une telle colère. J’ai souhaité très fort, je ne sais pas… Que quelque chose lui arrive. N’importe quoi. Il s’est brusquement mis à avoir mal à la tête, à se tenir le crâne. Il gémissait misérablement. Quand je me suis enfui en courant, effrayé, ça c’est arrêté. » Quel rapport avec la religion ? « Tu ne peux pas… je sens qu’il y en a un. »

Une sourire illumina le visage que venait de réaliser la machine sur son écran. Elle avait parfaitement compris.



*/ Personnalité :

• Caractère général :

Vous parlez longuement avec lui. Il semble instruit et apprécier les discutions sérieuses. Vous tentez d’en savoir plus. Ce n’est pas quelqu’un que vous verrez en colère souvent, c’est ce que vous vous dites lorsque vous observez ses bonnes manières teintées de nonchalance. Vous tentez de le complimenter, vous le testez, il est devenu votre sujet d’étude. Vous lui dites qu’il a un beau langage. Il répond négligemment qu’il aimerait pouvoir manier l’art de la rhétorique mais qu’il n’est sans doute pas encore prêt à s’ouvrir réellement et autres et ne le sera sans doute jamais. Vous lui demandez s’il est solitaire. Il répond avec un air vaguement mélancolique que malgré tous ses efforts il se peut qu’il préfère en effet la compagnie d’objets et de machines à celle des hommes. Peut-être est-il plus misanthrope que simplement solitaire vous dit-il. Mais vous lui répondez que les gens semblent naturellement attirés vers lui. « Je ne sais pas trop. Réellement ? Ne vous faites pas de films. » Il rit pour la première fois depuis votre rencontre, un rire léger et discret comme s’il avait honte de sortir de cette bouche. Il n’est certes pas du genre à vouloir être le sujet de toutes les discussions ou la bête de foire. Mais peut-on le qualifier familièrement de… Coincé ? Vous vous posez cette question tandis que ses prunelles bleu azur vous observent sans retenue. Assurément non.

Il apprécie la folie et l’excentricité avec qui, sans doute, le mérite selon son propre jugement vous fait-il savoir. Les êtres ternes, insipides qui peuplent Suria sont pour lui d’effrayantes marionnettes grises dépourvues de vie et d’âme. Et c’est pour raviver ces coques vides que la nuit existe, ou chacun peut devenir quelqu’un d’autre, se sentir vivant et libéré de ses fardeaux. « Vous, vous avez une grande affinité avec votre déesse. Ténèbres ? » Il sourit légèrement et hoche la tête. La nuit, il est comme le poisson dans l’eau. Tout lui apparait comme meilleur, plus beau. La nuit sublime tout. Il aime à être le fantôme qu’on croise au hasard des rues et que l’on pense avoir halluciné, à être l’anonyme qui vous aura peut-être fait peur en sortant d’une ruelle obscure. Il est tel la chauve-souris, pris d’une sorte d’apathie le jour et particulièrement actif la nuit. Comme une résurrection. « Je peux admirer des heures durant le ciel nocturne. J’aimerais trouver quelqu’un qui partage cette passion outrancière, dîner à la lueur de bougies rouge sang et danser au rythme d’une musique antédiluvienne. » Un brin romantique, frappé par la beauté des choses et passionné.

De la passion oui il en a, elle est ardente et dévorante, et il s’y livre tout entier. Que ce soit celle qu’il a pour les bibelots et vieilleries, l’art sous toutes ses formes ou même une personne il n’y donne aucune limite. Se livrer tout entier au plaisir et à la beauté, tel est le but de son existence. Il est effrayé par l’ennui, son plus grand ennemi, l’oisiveté permanente de ses compagnons. Partir en quête de soi et étendre sa conscience par le biais de produits illicites trouvés sur la place d’Ysir, livrer un peu dans son âme dans une magnifique peinture ou une composition, cultiver la beauté par l’apparence ou la décoration d’une pièce ; il y a mille expériences à faire. Vous n’avez qu’à tendre le bras pour arriver au pays des merveilles. Du moins, quand vous avez de l’argent…

L’attitude de Sophia face au peuple est paradoxale. Un jour il l’observe, presque envieux, l’autre il le méprise. Vous avez pu le constater vous-même. Mais vous avez fini par l’ennuyer avec vos questions et il s’est désintéressé de votre personne, disparu dans une des nombreuses pièces qui composent les résidences luxueuses des quartiers riches. Que dire ? Que faire ? Et surtout, que retenir de cette rencontre ? Vous restez pensif tandis qu’un de nombreux invités, sans doute saoul, vous interpelle bruyamment…


Qualités : D’une politesse sans faille, on le voit bien, monsieur Armozelle a retenu à merveille les bonnes manières. N’y voyez jamais absolument rien de mielleux car une autre de ses qualités est la franchise. Vous ne le verrez jamais faire de compliment à quelqu’un qui ne le mérite pas. Bien entendu il choisit lui-même ses critères, il ne suit pas la masse. Le groupe n’a pas d’influence sur lui, il s’y intègre vaguement en apparence mais en reste toujours détaché afin de ne jamais tomber dans l’aliénation et ce à cause de quelque leader. Intelligent et calme, il ne s’emporte jamais, surtout pas pour des futilités.
Défauts : Infini rêveur il vit parfois dans un monde parallèle qui rend la communication difficile. Il peut tout à fait se montrer cassant et méprisant avec quelqu’un qu’il n’apprécie guère qui n’aura eu que le malheur de lui adresser la parole. Il se plait souvent à observer les gens tel un anthropologue, se délectant parfois avec sadisme de certaines situations critiques. Sans doute les gênes, l’intérêt scientifique à son paroxysme transmis par celui qui l’éleva. Sophia n’apprécie guère la familiarité au premier abord, en fait il ne tutoie que Docteur Yoi. Il tient à son vouvoiement et pourrait facilement s’offusquer d’un simple petit « tu », sans doute étrange et difficile à accepter pour un non initié.
Goûts : Fervent adepte de l’ultra modernité, des buildings aux formes improbables et des intelligences artificielles sous toutes leurs formes. Paradoxalement, il est passionné par les très vieux objets qu’il collectionne et entasse par centaine dans une pièce en attendant de leur trouver la place idéale dans la résidence. Une place qui n’aurait attendu que cet objet particulier pendant tant d’années, peut-être même depuis une éternité. La perte d’une de ces vieilleries peut l’attrister plus que la mort d’un être vivant, il leur conférait presque une âme… Il mélange volontiers bibelots exotiques avec d’autres plus proches de ce que devaient avoir ses ancêtres dans leurs demeures. Décorer est une des ses passions. Peindre et dessiner en est une autre. Il a un don naturel pour cet art et n’hésite pas à le pratiquer, jamais sans une douce musique en fond, élément indispensable à la créativité selon lui ou tout du moins à l’exaltation de son imagination. Il apprécie fortement certaines drogues et aime s’évader dans les paradis artificiels qu’elles permettent de visiter.


Dernière édition par Sophia Armozelle le Mar 22 Juil - 19:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitimeMar 22 Juil - 19:54

*/ Physique :

• Physique Général :
Un autoportrait. Le seul. Voilà devant quoi vous vous trouvez. Le visage n’y est pas austère comme sur les habituels autoportraits d’artistes. La chaine est rompue. L’expression est incroyablement insolente. Mais la première chose qui vous a inéluctablement sauté aux yeux est ce contraste saisissant entre une chevelure flamboyante et une peau d’une improbable pâleur.

D’un agréable roux cuivré, ses cheveux lui tombent finement sur la nuque. Ils semblent légers, lisses, légèrement en bataille, quelques mèches folles venant dissimuler une partie de son regard. Un regard liquide bleu capri qui ne transmet aucune émotion, véritable rempart de glace. Un détail frappant attire votre attention. Ses yeux sont adroitement maquillés, soulignés de noir, les cils allongés et parés de la même couleur. Une touche qui accentue le trouble provoqué par un visage déjà efféminé. Car vient après un nez fin et petit, discret, mais s’accordant parfaitement au reste. Suivent des lèvres joliment dessinées. La peau du visage comme du corps est blafarde, presque incolore, aucune teinte rose ou dorée, même minime. Cette blancheur extrême, vous en êtes persuadé, à du lui valoir des questions sur sa santé. On peut se demander, en effet, s’il n’y a pas quelque maladie le rongeant.

Car en plus d’avoir une peau de porcelaine, il est particulièrement mince, presque maigre. Mais il n’est pas question d’une maigreur maladive, cette finesse des membres, cette absence de muscles et de graisse est toute naturelle et le contraire ne lui irait absolument pas. Elle fait partie du tableau, vous le constatez. Celui de l’éternel jouvenceau pur et ensorcelant à l’allure angélique. Seulement ici, il y a tout de même quelque chose d’inquiétant, vous ne sauriez dire quoi. Comme si l’aura dégagée par ce simple tableau indiquait les supposés péchés de l’éphèbe qui y est immortalisé.

La tenue vestimentaire est charmante. Parfaite reproduction de ce que pouvait porter la noblesse d’antan, veste finement taillée pardessus une superbe chemise à jabot et chapeau haut de forme.

Signe(s) Particulier(s) : Ses tenues vestimentaires qui le font remarquer à des kilomètres et qu’il choisit toujours avec le plus grand soin. Il se maquille parfois d'une manière pour le moins... Spéciale, privilégiant la beauté du motif plutôt que la volonté à tout prix que le maquillage suive naturellement les traits du visage. Pour finir, il est assez sensible aux rayons du soleil et possède tout de même une santé fragile bien qu'il ne l'admette pas vraiment. Un simple rhume peut le clouer au lit et il lui arrive souvent d'être en proie à de "violentes" fièvres.
Taille : 1m77
Poids : 58kg


* - STUFF


• Arme(s) utilisée(s) : Il s’intéresse depuis peu aux divers poisons naturels avec une sorte de fascination morbide, il étudie la chose de près. En attendant, il ne porte pas d’arme, n’en voit pas l’utilité.
• Animal de compagnie : Il n’aime pas les animaux, y préfère les robots et ordinateurs. Son plus fidèle compagnon est une intelligence artificielle nommée Docteur Yoigoshi. *Je ne fais pas de description pour le moment comme je ne sais pas encore très bien à quoi il ressemble…*
• Objet(s) fétiche(s) : Tous ses vieux bibelots. Son « chéri » du moment est une splendide montre à gousset qu’il trimballe partout avec lui.
• Moyen(s) de transport : Uniquement les taxis.
• Pouvoirs : On ne peut pas dire que Sophia possède réellement la capacité de voir parfaitement dans le noir comme un rayon infrarouge. Disons plutôt que c’est une question de perception, qu’instinctivement, dans l’obscurité la plus totale il sait que tel ou tel objet se trouve ici. Concernant son pouvoir plus spécifique, c’est bien plus complexe. Lorsqu’il le souhaite très fort, il peut en quelque sorte… Tordre la vision de quelqu’un, une sorte d’illusion malsaine, comme si l’on se retrouvait vidé de tout son contenu, rendu aveugle. Comme plongé dans une obscurité absolue et monstrueuse.



HJ (Hors Jeu) :


Qu'est-ce qui vous a incité à vous inscrire ? Que dire ? Ce forum est une merveille, c’tout. Je n’étais pas forcément emballé en lisant le résumé, et j’ai quand même eu la curiosité d’aller jeter un coup d’œil. D’habitude je n’y prête pas trop attention mais quand j’ai vu le design j’ai été incité à chercher à en savoir plus =D et là, boum, coup de foudre. J’adore, très original, et puis le mélange modernité/archaïsme (rupture et continuité comme dirait mon prof d’histoire =3) j’ai toujours aimé <3
Comment avez-vous connu ce forum ? 100% pub o__o (Oui, cette fosse à forums de merde hum). *partencourant*
Connaissez-vous déjà quelqu’un sur ce forum et si oui, quel est son personnage ? Absolument pas.
Quel est le code ? [code validé]
Avez-vous un autre commentaire à faire ? Ouais, heu, je proteste contre ce vert fluo ignoble attribué à la partie la plus noble et raffinée de la population, il m’écorche les y… *sefaitbâillonner* Hum sinon j’espère que Docteur Yoi et autres robots ne posent aucun problème ._.
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MessageSujet: Re: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitimeMar 22 Juil - 20:47

Re-bienvenue de même =).
Jolie fiche.
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Suria.
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Suria.


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MessageSujet: Re: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitimeMar 22 Juil - 20:55

Bienvenue à Suria ! =)
C'est une superbe fiche et un personnage très intéressant que tu as créé là, félicitation !

Bonne orthographe, aucun problème pour le respect du contexte, les robots et les pouvoirs de ton personnage. En bref : tu es validé !
Bon jeu sur Suria ! =)
Ta période d'essai commence maintenant.

PS : Héhé. Et bien, "ce vert fluo ignoble" comme tu dis, a spécialement été attribué à la Haute pour que celle-ci redescente un peu sur terre. =O Na !
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MessageSujet: Re: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitimeMar 22 Juil - 21:06

Bienvenue =)
J'adore la fiche ta fiche de présentation ^^
Amuse toi bien & bon Rp !
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MessageSujet: Re: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitimeMar 22 Juil - 21:14

Merci Eren <3 j'ai bien aimé la tienne. La seule que j'ai eu le courage de lire en entier x) *ellem'aattirécommeuneespèced'auramystiqueO_o*

Suria : Merci beaucoup ;___; je me faisais encore des films, pris d'un stress immense, comme d'habitude.

[XD je ne protesterai pas plus ô grande maitresse de ces lieux I love you *çafaitlimiteSMhum...* Et ça ne fait pas si mal en fait. Et puis ça fait ressortir les noms comme ça =o *sort*

Tsukushi : Merci chère consoeur, ça me fait plaisir .__.
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MessageSujet: Re: Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux).   Le portrait de Sophia - (Élu des Dieux). Icon_minitime

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