Suria
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 Lirrendt M. Graveyard

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MessageSujet: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeDim 28 Sep - 21:30

DJ (Dans Jeu) :

*/ Etat Civil :


Nom : Mac Graveyard.
Prénom(s) : Lirrendt.
Surnom : "Mangeur de douleur", mais il faut être bien au fait des histoires du peuple pour le savoir. Plus communément, on le surnomme Lir'.
Age : 31 ans.
Sexe : Masculin.
Sexualité : On n'a jamais rien su de lui à ce propos.
Race : Humain.
Signe : Ténèbres.
Lieu de Naissance : Anthélima.
Lieu de Résidence : Anthélima.
Métier : Membre du Conseil.
Classe Sociale : Membre du Conseil, issu de la Haute.
Clan : Aucun.
Elu des Dieux ? Oui [ ] Non [x]
Partisan(e) ? Oui [ ] Non [x]


*/ Histoire :


Qui est cet arrogant ? Lirrendt. Lirrendt Mac Graveyard. Arrogant parce qu'il est là, au sein du groupe de tête, et que son nom y figure pour la première fois. Un port noble, un sourire affable, une raisonnable pudeur, cela se voit qu'à défaut de vouloir plaire, il souhaite ne pas déplaire. Dans l'une des innombrables pièces de la Tour Mirage, sa voix n'a retenti qu'une seule fois, timbre grave, qui ne laisse aucun frisson d'inquiétude, à l'évidence, le peuple a été séduit. Lirrendt tourne les talons, temps de rentrer chez lui. Porte franchie, quelqu'un, par son fulgurant passage, lui nargue le nez d'une rasade d'air : couloir traversé en vingt-et-une secondes. Il hausse les épaules et, mains nouées derrière le dos, se met à marcher : couloir traversé en cinquante-sept secondes. En bas, il rejoint une vieille connaissance retrouvée ; ils ont partagé le même précepteur durant leur jeunesse, en plus de fréquenter l'école. Celui-ci ne le touche pas, lui adresse un sourire enfantin :
"On va fêter ça autour d'un repas ? 'Faudrait qu'on reprenne notre conversation..."
"Va pour le repas."
"Et pour la conversation ?" Lirrendt sourit à son tour.
"Va pour la conversation."
"Super... Et donc tu vois...", commence-t-il après avoir intimé au membre du Conseil nouvellement nommé de le suivre. "J'me demande vraiment ce qu'il a voulu dire l'aut'fois... Sur les morts qu'ont également l'droit au plaisir. C'était glauque, quand on y pense."
"C'était glauque, oui. Sans doute."
Dans le doute, même. Impossible pour lui de se départir de son sourire. Glauque. Quand on y pense. L'événement date bien d'une dizaine d'années, leur précepteur ayant laissé échapper cette... affirmation ? Hypothèse ? Et lui de répondre naïvement " 'Doivent avoir trouvé le bonheur, là-haut."
Leur voix s'élevant l'une après l'autre, les deux hommes s'éloignent, et finissent par disparaître au détour d'une ruelle.
Un élu, âgé de vingt-huit ans. Il n'a pas été brillant, pourtant. Une catastrophe en calcul, une erreur de la nature en éducation physique ; on ne lui a jamais reconnu que son esprit et la qualité de son écriture manuscrite - oblique, aux courbes peu prononcées. Encore que son esprit a de nombreuses fois posé problème. "Une réponse simple, Graveyard ! Je ne t'ai jamais demandé de disserter sur le lien entre la solitude et son 'statut paradoxal de compagnie' ! Dans quelques années peut-être, si tu parviens à faire preuve d'un minimum de discernement." Alors il a attendu quelques années, pour effectivement s'épanouir dans ses plus profondes réflexions. On lui a toujours su un amour immodéré pour Suria, mais son envie de se trouver à sa tête n'est pas véritablement venue de là. Et afin de continuer sur le ton de la confidence, il n'a nullement été question d'envie, mais de requête.
Les proches de Lirrendt ne sont aujourd'hui plus présents pour témoigner du mal qui l'aissaille. Il a eu de nobles parents, ainsi qu'un noble petit frère, de sept ans son cadet. Une tout aussi noble demeure au coeur d'un riche quartier d'Anthélima qu'il occupe encore aujourd'hui. Les déesses ont pourtant voulu de lui qu'il soit empathe, et c'est très tôt qu'elles l'ont soumis à un régime on ne peut plus particulier. "T'as mangé ? - Oui. - Quoi ? - D'la douleur." Ne dites pas masochisme. Il souffre plus qu'il n'a de plaisir à voir les autres sourire. Au départ, il n'a fait que deviner les sentiments par les traits du visage, sans les ressentir, à l'âge de cinq ans. Une affinité singulière avec la souffrance a engendré chez lui une excessive sensibilité : il a été un enfant plein de grimaces. Son petit corps se pose devant quelqu'un qu'il fixe attentivement, puis il tord le nez... "Vous puez, m'sieur." Sauf qu'il ne se souvient pas tellement de ce détail, aujourd'hui, mais garde en mémoire la pression sur son poignet, d'une mère qui le tire en arrière, laissant courir dans le vent les protestations d'un homme outré. Lirrendt n'a pas eu honte, lui. C'est vrai que la majorité des gens pue... la douleur. Cette majorité l'a longtemps dérangé, à trop souffrir, à trop gémir. Le monde est beau, pourtant... non ?
A sept ans, il a été renvoyé de l'école. C'est bien, l'école, mais il y a des gens. Et nous le savons tous désormais : les gens sentent mauvais. Surtout cette petit hybride, bien jolie, aux oreilles de chien, inertes, qui pendent de part et d'autre de son visage. De la même manière qu'avec l'homme, il s'est planté devant elle, a de surcroît légèrement bombé le torse, retroussé le nez. Et il le lui a dit. "Tu pues." Quelques secondes écoulées, des pleurs et des cris s'élèvent ; on renvoie Lirrendt chez lui pour discrimination - les propos, naturellement, on été plus modérés puisqu'il s'agit d'un enfant. On invite ses parents à le mettre au fait de certaines choses. "C'est difficile d'être hybride, tu sais mon chéri... Ils ont du mal à se faire accepter. - C'est pour ça qu'elle pue ! - Allons, Lirrendt ! - J'y peux rien... J'aime pas l'odeur..." Mais les parents ne savent pas de quelle odeur il cause, et Lirrendt n'a pas le tact requis que pour dire "En fait... Tu sens mauvais parce que tu souffres. C'est dur d'avoir des oreilles de clébard, hein ?"
Finalement, il est retourné à l'école et n'a plus jamais rien dit. En plus de son enseignement a été engagé un précepteur, qui l'a pris sous son aile avec un autre petit garçon de son âge. Chouette précepteur, le seul à avoir véritablement compris. Sa vieillesse trahit sa belle jeunesse d'antan, il a de petits yeux noirs, pervers, de ceux qui percent tout rempart, et il rumine constamment à la manière d'une vache. Il parle de vie comme de mort, d'amour comme de haine, de... drogue comme de douleur. Monsieur Vaquin ne souffre pas, lui, mais il sent mauvais quand même. Ses affaires retiennent tellement de poils de chat qu'il pourrait s'en vêtir.
"Les morts ont également droit au plaisir. - Ouais... 'doivent avoir trouvé le bonheur, là-haut. ... Pourquoi vous riez ? - Oh... Parce que je ne parle pas de ce plaisir là."
L'enfant Lirrendt n'est pas curieux. Il hausse simplement les épaules, tandis que son camarade préfère ravaler la question qui lui brûle les lèvres. L'année de ses sept ans a été bonne, porteuse de joie puisque son petit frère est arrivé. Maxime. Qui a tout le temps faim. Mais il ne pleure jamais, ou presque, alors sa compagnie est agréable. La seule chose étrange avec Maxime, c'est qu'à part son envie de manger, rien n'est décelable. Est-ce qu'il souffre ? Lirrendt est longtemps resté penché au-dessus de son berceau, en vain. Finalement, il s'en est contenté, de ça, et de l'odeur de poudre de bébé.
Et puis, il y a eu le premier amour de Lirrendt. Une fille ou un garçon, il ne sait aujourd'hui plus. Il a voulu oublier, parce que l'amour, ça fait mal. Même à dix ans. L'être aimé sent mauvais, et malgré cela, il le fréquente. Il a essayé le pince-nez, mais étrangement, ça n'a pas marché, alors c'est allé et venu. Néanmoins, pour une raison obscure, l'odeur est devenue tellement insoutenable qu'il a eu l'ardente envie de l'éradiquer, au moins l'estomper. Il y est parvenu, en ayant mal à sa place. Sauf qu'ensuite, l'être aimé est parti, et le cauchemar a commencé.
Sa maman, dans un geste tendre, lui a caressé le front. Toutefois, elle n'a pas le temps d'achever qu'elle retire vivement sa main. Pourtant ça n'a pas brûlé, au contraire, ça lui a procuré un immense bien-être. Alors elle avance sa main de nouveau et, dans un sourire, termine de lui témoigner son affection pour lui. Naïve, elle pense que c'est normal. Un enfant fait forcément cet effet là à sa mère. Lirrendt, lui, se nourrit... La douleur, ça pue, mais c'est bon à manger.
Et plus c'est bon à manger, plus on en mange, mais plus on en mange, plus ça écoeure. La douleur, ça écoeure, et c'est vite devenu une tare que d'en manger. Et eux qui ne voient rien. Ils gambadent, leur fils entre eux, une petite main pour chaque. Maxime grandit paisiblement avec la nourrice, tandis qu'eux transpirent le bonheur. Ils deviennent niais aux yeux de l'entourage, ne s'énervent jamais pour rien. Ce sont deux héritiers qui, ne travaillant pas, passent l'entièreté de leur temps avec leur amour de petit garçon. D'ailleurs, on a fini par le retirer définitivement de l'école. C'est son précepteur, maintenant, qui s'occupe de lui. Et ses parents sont toujours à côté, sa mère à lui tenir la main, son père à lui enserrer doucement la nuque, il étouffe, mais ne dit rien. Monsieur Vaquin, toujours aussi pervers, observe l'enlisement en silence.
Lorsque Lirrendt n'est pas là, les parents Mac Graveyard remuent frénétiquement la jambe.
A douze ans, Maxime en a assez. Il se met à sortir tard le soir, car il n'y en a que pour son frère. Il trouve ses parents incompétents, envisage même qu'il ne soit pas d'eux ; Maxime est très ambitieux. Il a aussi beaucoup d'amis, avec qui il organise des courses en AT's, y arrive d'ailleurs toujours premier. C'est un gamin dans le vent. Contrairement à son frère, il est très brillant en sciences, excelle également dans les lettres, mais sa perfection ne suffit pas à attirer l'attention de ses géniteurs. Quant à Lirrendt, il erre parfois. Il ne sait pas exactement ce qui leur arrive, à lui et à ses parents, pense que c'est de sa faute. Malheureusement, il ne peut s'empêcher de leur procurer un bien-être provisoire, au prix modeste d'un contact - il a essayé en séparant sa peau de la leur avec un tissu quelconque, et le transfert n'a pas marché. C'est malsain et douloureux, il n'en peut plus d'avaler, d'absorber, de toucher, alors il sort, et ne revient qu'une fois en manque.
Nonobstant cela, Lirrendt a reçu son diplôme. Il ne veut pas rester chez lui à rien faire, à l'instar de ses parents, préfère découvrir le monde dans lequel il vit. Il n'a pas de compagne, ni de compagnon, c'est normal puisqu'il est amoureux de Suria, et à vingt ans, il n'en désire pas davantage. Les Mac Graveyard sont progressivement devenus des légumes, parfois incapables de mesurer la gravité d'une chose ; ils regardent en l'air, sourire béat aux lèvres remontant jusqu'à leurs tempes grisonnantes, cherchent instinctivement la peau de leur Lirrendt. Ils ne se soucient pas de Maxime qui, à cet instant, s'envole haut dans le ciel. Mais les AT's de Maxime sont vieux, comme ses parents qui n'ont pas pensé à lui en acheter d'autres, ni même entendu sa requête. Le petit garçon chute inexorablement et s'écrase, sous les yeux interrogateurs de ses camarades.
Lirrendt n'est pas là, mais dehors quand le téléphone sonne. Le père de famille approche le combiné tout contre son oreille, et son expression jamais ne varie. Une histoire d'accident, leur second fils est en mauvais état, et il a immédiatement été confié à l'un des meilleurs chirurgiens. Oh ! Tout va bien, alors. "P... Pardon ? C'est à dire que... Il aimerait sans doute que vous soyiez présents. Vous êtes tout de même ses parents." C'est vrai. Par conséquent, ils se rendent tranquillement à l'hôpital, s'installent, attendent... Lirrendt n'a pas été prévenu, il rentre chez lui et se retrouve seul. Lui aussi s'installe et attend. Que quelqu'un revienne.
L'opération se termine, et c'est un titulaire, pâle, qui leur transmet l'information. Leur fils est mort. Le bonheur file par morceaux, alors que les parents sont emmenés dans la chambre du défunt. Ils ne sourient ni ne pleurent, ne réalisant sans doute pas le piège qui se referme autour d'eux. La mort d'un fils, c'est grave ? On s'étonne premièrement de leur manque de réaction, mais une simple vision se charge du reste, car sans doute faut-il le voir pour le croire. La conscience réintègre le corps, et le cri strident d'une mère brisée retentit dans l'hôpital. La douleur est insupportable... ça tombe bien, elle ne la supporte pas.
L'absence du Mangeur de douleur s'est avérée fatale. Trois morts, un accident et deux arrêts cardiaques. Il n'y a rien de plus vulnérable qu'un vieillard au coeur fragile, ayant perdu toute notion de souffrance, ainsi réduit à l'état de nourrisson. Et lorsque la douleur vient, sans prévenir et exacerbée, elle ne laisse aucune autre issue qu'un funeste départ.
Un Mangeur de douleur, est-ce que ça souffre ? Seulement physiquement. Spirituellement, Lirrendt a trouvé le moyen de s'oublier : manger - vous savez quoi. On le plaint beaucoup, si brutalement orphelin et possesseur d'une telle richesse. Il a même pris congé de son précepteur. Un soir pourtant, celui-ci revient, toque à la porte trois fois avant de pénétrer dans l'illustre demeure. Il n'en a pas pour longtemps, ne prend pas la peine de s'asseoir tandis que son ancien élève, lui, est affalé dans les coussins, mal rasé.
"Qu'est-ce que j'suis, hein ?
- J'ai appelé ça un Mangeur de douleur.- Et qui êtes-vous pour nommer une telle horreur ?" Le vieillard hausse les épaules, plisse ses petits yeux. Si pervers. "Sans doute le précepteur qui t'a éduqué sans jamais tomber dans le piège."
Lirrendt baisse honteusement le regard, puis le relève sur son interlocuteur, qui reprend. "Qu'est-ce que tu préfères ? Drogue ou virus ? - Virus. - Moi je préfère drogue, même si tes effets sont ceux d'un virus. - Quels effets ? - Tu réduis à néant la défense émotionnelle de ceux que tu touches."
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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeDim 28 Sep - 21:31

Puis la rumeur s'est répandue. C'est ce Monsieur Vaquin qui, avant de mourir, a parlé du Mangeur de douleur, sans pour autant en exposer les mauvais effets. Lirrendt a évolué avec le poids de son pouvoir sur les épaules, sans en connaître la véritable nature. Il a évité tout contact direct avec autrui, n'ayant de ce fait aucun véritable ami, hormis le deuxième élève du précepteur qui lui sait absolument tout. Il ne le voit que rarement.
Du reste, sa famille partie vers un monde qu'on espère meilleur, il s'est trouvé dans l'obligation de chercher une autre source de souffrance, car toujours dépendant. Son errance l'a tout d'abord mené dans les bas quartiers où il a aspiré, aspiré et aspiré encore, parfois le temps d'une nuit la douleur d'un défavorisé. Quoi de mieux ? Il se nourrit et passe en prime pour un sauveur. Il n'a pas caché son nom, et s'est ainsi fait connaître du peuple, pauvre puis modeste, se tenant loin de la Haute puisque s'y trouve la plupart de ses fréquentations. Car Lirrendt prend toujours soin de ne jamais aller voir la même personne, afin d'éviter une dépendance réciproque. C'est durant l'une de ses nombreuses escapades nocturnes qu'on lui a dit : "Il faut vraiment des gens comme vous pour le bien de Suria." Naïfs. Ils ne savent pas qu'il se nourrit simplement, sans penser à leur bonheur, ou presque. Il s'est contenté de sourire ; une semaine plus tard, il prévoit de suivre un cursus spécifique.
Son amour pour l'univers alentour s'est vraisemblablement manifesté. Prévoir un monde meilleur, c'est également le moyen de compenser l'horreur de son pouvoir, n'est-ce pas ? Il s'est fait une raison. Vivant les derniers mois de ses vingt-ans, il reprend donc ses études, noue des relations par intérêt, se constitue tout un entourage de gens importants. Lirrendt est un jeune homme charmant, on apprécie sa langue, sa gestuelle, son décent regard et son affable sourire. Il est devenu avocat au terme de ses études, a oeuvré sur ce terrain plus ou moins longtemps, avant d'ouïr la rumeur que des élections auraient prochainement lieu. Un remplacement imprévu. Il s'est d'abord montré réticent, semblant ne plus pouvoir assumer une telle décision, mais on l'y a poussé avec ardeur. Sa campagne, il l'a faite, pour ne pas dire qu'elle s'est faite d'elle-même. Il a durant huit ans rassemblé les alliés nécessaires à son ascension, du plus pauvre au plus riche, au point qu'il ait, finalement, accédé au poste sans trop de surprise. Chacun l'a vu comme il l'a voulu.
Ses détracteurs se sont intéressés aux trois morts consécutives ayant marqué son passé, mais n'y ont trouvé qu'un accident et les suites dudit accident. Les Mac Graveyard, deux pauvres vieux dont le coeur a lâché. Il n'a jamais été prouvé quoi que ce soit à propos du rôle du fils aîné dans l'affaire. Alors, on a cherché à l'attaquer sur sa vie sentimentale ; nulle présence de compagne, il doit être homosexuel et se cache. Lirrendt, à ces déductions, n'a jamais manqué de sourire, et même de rire lorsque, pour une raison inconnue, on est allé jusqu'à le prétendre nécrophile.

*/ Personnalité :

• Caractère général : Rien de complexe. Vraiment. Nulle personnalité officielle couplée d'une personnalité officieuse, il n'y en a qu'une seule, celle qu'il affiche, accessoirement la véritable. Il est couvert des pieds à la tête, comme pour masquer une donnée compromettante, mais s'il y a bien une chose qu'il n'occulte jamais, c'est son sourire, par extension ses expressions. Comme d'apparence, Lirrendt est très avenant, fidèle et serviable, le genre d'homme qui pourrait faire l'unanimité auprès des citoyens de Suria - il l'a d'ailleurs faite. Les traits paisibles trahissent les bonnes intentions, ils ne sont pas trompeurs ainsi qu'il l'aurait peut-être fallu au sein de ce milieu ingrat ; éternel amoureux de son univers, il n'y a, de prime abord, pas d'honneur plus grand pour lui que de le régir - davantage dans le sens d'en calmer les maux que de la possession d'un quelconque pouvoir sur lui. Et il a fini par y croire. Sa principale particularité est qu'il est très ouvert, peut-être même trop. A comprendre par là qu'il pourrait converser sur n'importe quel sujet. Il conçoit tout, et cela fait de lui l'interlocuteur parfait. Cependant, sa manie de ne jamais prendre concrètement position - en-dehors de la direction de Suria, bien entendu - tend parfois à agacer. Il peut être plaisant de se nourrir du jugement d'un autre, or, lui n'offre que rarement ce plaisir. Précisément, il est difficile de cerner le fond de sa pensée, et la frustration qu'il engendre alors ne fait que l'amuser. Bon vivant, adepte de l'auto-dérision, il ne se montre jamais avare de sarcasmes ; sa langue est une arme dont il se sert la majeure partie du temps, conscient d'avoir reçu une éducation spécialement destinée à lui octroyer cette qualité. On voit d'ailleurs que l'intellectuel est présent en vue de compenser le physique ; très organisé, pourvu d'une franchise à toute épreuve, il ne reculera jamais devant une occasion de dire ses quatre vérités à quelqu'un si cela s'avère nécessaire, et c'est là également qu'il est susceptible de manquer de tact. Réside ici son principal problème : Lirrendt est extrêmement sensible. Il a été empathe durant de longues années, jusqu'à devenir capable de ressentir les sentiments d'autrui, plus particulièrement la douleur. Il souffre d'autant plus lorsqu'il en est la cause.
Comme tout le monde, il lui arrive d'avoir des moments d'absence, mais de ces léthargies, il ressort toujours très vite. Il n'empêche qu'il reste étrangement mystérieux aux yeux d'autrui.
Du reste, qu'en est-il de son opinion politique ? Eh bien, il pense tout simplement que les pirates sont un maux, engendré par un autre plus important encore. Lirrendt, en homme fondamentalement bon, s'avère être par conséquent en totale contradiction avec certains de ses collègues. Pour l'heure, chaque membre du Conseil souhaite l'éradication des pirates, mais il sait très bien qu'apparaîtraient des divergences s'il n'était plus question de terrorisme ni de guerre.



Qualités : Serviable, fidèle, honnête, méthodique, ouvert d'esprit.
Défauts : Son humour parfois décalé, il est trop sensible, d'apparence indécis et lent à la détente - on attendrait de lui plus d'énergie, manque occasionnellement de tact
Goûts : Sans être nécessairement curieux, il apprécie toujours beaucoup les découvertes. La marche est son passe-temps favori. Il éprouve une tendresse particulière à l'égard du monde dans lequel il vit. Il est plus poisson que viande, plus salé que sucré, plus légume que fruit, plus eau qu'alcool, plus cigarette que cigare, plus douleur que drogue (à qui peut comprendre), plus chaussures que bottes, plus cravate que noeud papillon, plus tête nue que couvre-chef.


*/ Physique :

• Physique Général : On le voit qui a toujours les yeux baissés, par désintérêt total envers ce qui l'entoure ou peut-être par simple envie de ne pas poser les pieds n'importe où. Un physique longiligne, avec dans sa continuité une démarche flegmatique ; une telle lenteur agace, et au sein de la Haute, on aimerait parfois le bousculer, lui dire qu'il n'est pas seul, qu'il vient de gêner un homme, là, et qui pour cette raison manquera son bus quelques secondes plus tard. Sauf qu'on ne le bouscule pas. Ou alors il ne s'en rend jamais compte - ce serait tout à fait possible. S'il doit constamment être pressé du fait de son statut, il n'en est rien. Son genou, os saillant, ne claque jamais suite à un pas exécuté trop brutalement, au contraire, il se délie paisiblement, la jambe s'épanouit dans toute sa longueur, et cela va, à son rythme. On associerait à cette attitude, sans doute par souci de logique, une apparence malingre dans l'esprit, un dos courbé, or, c'est tout le contraire. Lirrendt se tient toujours bien droit, nullement par valeur, et s'il n'est pas très large d'épaules, son corps n'a rien de négligé, à l'instar de son apparence. D'aucuns le trouvent même plutôt élégant, charmant lorsque le coin droit de ses lèvres trop fines s'étire humblement, tandis que le gauche est occupé à étreindre le filtre d'une cigarette. Un cran en-dessous, un menton proéminent ; un cran au-dessus, un nez long et fort que surplombe une paire d'yeux, petits, aux deux extravagances que sont les cils de femme les encerclant ainsi que leur couleur : un bleu tirant sur le gris, modérément tacheté d'orange autour de la pupille. Difficile de les distinguer toutefois, puisqu'une chevelure brune, indomptée, vient fréquemment les dissimuler. Cette même chevelure découpe un front pâle derrière lequel grouille tout un monde d'idées, à l'image d'une fourmilière, mais l'aspect extérieur de Lirrendt contribue à masquer cette folle activité. Il peut bien paraître très avenant de prime abord, il reste discret - est-il besoin de le préciser ? - et ne tient dans sa façon de se vêtir aucune originalité ; chemise blanche à col cassé, gants courts tout aussi blancs qu'il ne retire jamais, cravate, gilet à quatre boutons et redingote noirs, un homme de la Haute, en outre, et plus précisément du Conseil. Il lui arrive de négligemment retrousser les manches, de desserrer le noeud de sa cravate et de partiellement déboutonner son col. Un style vestimentaire qui met honorablement sa silhouette en valeur, cependant que les muscles, il les a davantage dans la tête que dans le corps.
L'enveloppe charnelle, en conséquence, n'est pas désagréable, et pourtant... il réside dans l'allure générale un sentiment de réticence, comme si ce corps, ainsi exposé, ne pouvait faire l'objet d'un examen plus strict. Lirrendt semble éviter tout contact physique, dégageant l'impression même que sa peau pourrait être un danger.


Signe(s) Particulier(s) : Aucun, mais de nombreuses rumeurs courent sur lui. La plus sobre prétend qu'il a déjà été marié, la modérée avance qu'il est un homosexuel refoulé, la plus extravagante chuchote qu'il est nécrophile.
Taille : 1m82.
Poids : 69 kg.


* - STUFF


• Arme(s) utilisée(s) : Aucune.
• Animal de compagnie : Un chat angora, Onyx, noir aux yeux ambre, qu'il ne se lasse pas de regarder. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il s'en est procuré un, autrement il est sérieusement allergique et afin de se désensibiliser, il fume.
• Objet(s) fétiche(s) : Ses gants.
• Moyen(s) de transport : Occasionnellement les taxis, autrement ses pieds.
• Pouvoirs : C'est une longue affaire. Un Mangeur de douleur. En quoi cela consiste ? Il vous répondrait, non sans un sourire : "Ca sert à manger la douleur." Et pourtant, c'est bel et bien le cas, il y a cependant eu quelques complications en chemin. Le don a évolué durant sa jeunesse, et s'il a d'abord deviné les sentiments de ceux qui l'entouraient, il a fini par les ressentir et les absorber. La souffrance a pour lui une odeur qu'il déteste cordialement, par conséquent, il a eu la volonté de s'en débarrasser, même provisoirement. Absorber la douleur nécessite un simple contact avec la peau, c'est pour cette raison qu'il est couvert des pieds à la tête lorsqu'accompagné. Celui qu'il touche ressent alors un profond bien-être et oublie ses peines de façon provisoire. C'est une manière pour Lirrendt de se nourrir spirituellement et de ne pas souffrir lui-même, en canalisant la douleur des autres. Malheureusement, il a au fil des années développé une véritable dépendance malgré son écoeurement, et s'est ainsi trouvé dans l'obligation de perpétuer ses "repas" particuliers en vue de garder une bonne santé relative. Le pire dans l'histoire reste que la dépendance est également valable pour les autres. Une personne dont il absorbe quotidiennement la douleur se verra devenir physiquement dépendante de lui, mais cela s'effectue parfois sur le long terme, quelques mois comme plusieurs années. Ce pouvoir devient dangereux passée une dizaine d'années, comme cela a été le cas pour ses parents : l'état de bien-être est presque constant, on en perd ainsi le sens de la perception et du discernement, tandis que la barrière émotionnelle s'effrite progressivement. Il faut savoir que Lirrendt ne laissera jamais une telle catastrophe se reproduire.

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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeDim 28 Sep - 22:06

Tu es validé. =3
Très jolie fiche. *O*

Premier membre du Conseil, quelle émotion ! *w*
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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeDim 28 Sep - 23:05

Eh, je suis émue aussi. *aime inaugurer* I love you J'espère qu'il y en aura encore d'autres !

Merci. <3
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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeLun 29 Sep - 8:54

Il est pour moi.
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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeLun 29 Sep - 17:21

Surtout... N'ayez pas peur d'elle. \o/
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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeLun 29 Sep - 19:17

Bienvenue à Suria =D
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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitimeLun 29 Sep - 22:49

Bienvenue, bienvenue =D
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MessageSujet: Re: Lirrendt M. Graveyard   Lirrendt M. Graveyard Icon_minitime

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