Suria
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 Parcours initiatique

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AuteurMessage
Eliote Monnin
| Modératrice |
Eliote Monnin


Masculin Nombre de messages : 300
Âge : 17 ans
Signe(s) particuliers(s) : il est ROUX !

Clan : Momiji
Serment d’allégeance : à Leila-sama !

Porte-monnaie : 80 myrs.

{ All About You
Profession: Touriste =D
Race: Humain
Effets Personnels:

Parcours initiatique  Empty
MessageSujet: Parcours initiatique    Parcours initiatique  Icon_minitimeDim 3 Oct - 23:09

Eliote courrait dans les rues étroites des bas quartiers d’Anthélima, enjambant ordures et clodos, slalomant entre les pirates de petites frappes et les gamins faisant la manche. Il jeta rapidement un coup d’œil à sa montre, 17h56, il allait être en retard ! Et Leila avait était très précise : « Ton « professeur » viendra te chercher pour t’emmener à la Cité dans une semaine dans cette taverne à 18h tapante. Ne sois pas en retard, il ne t’attendra pas. Si tu ne te présente pas, tu connais la suite ! ».

Il accéléra encore un peu, la place d’Ysir n’était plus très loin. Il respirait bruyamment, le poids de son sac en bandoulière contenant ses précieuses AT’s se faisant de plus en plus sentir. Il les aurait bien enfilées pour arriver plus vite mais c’était un coup à se faire repérer. Il ne pouvait donc compter que sur ses jambes et ses cours d’endurance. Il ne fit pas 100 mètres à ce rythme avant de finalement reprendre une marche rapide, suant et crachant presque ses poumons. Il finit par déboucher sur la place, bien animée en cette heure de beuverie. 18h ou la Happy Hours. Il n’eut aucun mal à retrouver LA taverne parmi toutes celle amassées autour d’Ysir, Eliote avait encore bien du mal à comprendre comment une si petite place pouvait compter autant de bar. Il se faufila rapidement à l’intérieur, 18h03. S’approchant lentement du comptoir, il guetta un visage familier dans la foule, cherchant son « professeur ». Leila ne lui avait rien dit de la personne qui allait le prendre en charge, il se rappelait vaguement d’un nom en –ène : Owen ? Lorraine ? Madeleine ? Enfin, il supposait qu’on finirait bien par le trouver. Pour faire passer le temps, il n’avait qu’à boire un peu. Il s’attabla au comptoir et une serveuse vint presque immédiatement prendre sa commande. Il lui répondit distraitement, la tête toujours tournée vers la porte d’entrée. C’est qu’il était déjà 18h07. Il se mordilla la lèvre, commençant à s’inquiéter. Peut-être qu’on l’avait oublié ? Ou qu’on ne l’avait pas reconnu ? On l’avait confondu avec un autre roux ? La voix de la serveuse le fit revenir sur terre, l’alcool ne lui ferait sans doute pas de mal. Il s’apprêtait à en prendre une grande gorgée quand il se rendit compte que sa pression s’était transformée en…limonade. Avait-il autant l’air d’un gosse ? Il allait héler la serveuse quand l’étrange dessous de verre l’interpela, les halos sur le bois lui indiquaient que cette attention devait être rare. Un bout de papier : « Pas d’alcool pour les Roux ! Finis ta limonade et rends toi à l'Épicerie Maurice dans le quartier des gourmets, 4ème rayon depuis l’entrée. Dépêche-toi ! ». Eliote souffla enfin et se hâta de sortir après avoir bu son verre d'un trait. Il enfila ses AT’s et décolla au milieu de la place, tant pis pour la discrétion, il avait un bout de chemin à faire et un temps limité.

L’Epicerie Maurice était connue pour être la plus grande épicerie fine (et la plus chère !) d’Anthélima. Une simple pomme pouvait atteindre des sommes faramineuses. C’était le repère des bonnes épouses. Autant dire qu’il faisait un peu tâche…Eliote faisait rarement les courses, il survivait à grand renfort de plats à réchauffer ou des repas mitonnés par la gentille mamie de l’immeuble, sa voisine d’à côté, une petite veuve mère de 4 enfants qui n’avait jamais perdu l’habitude de cuisiner pour 6. L’estomac d’Eliote n’ayant quant à lui jamais perdu l’habitude de manger pour un régiment, ils étaient complémentaire. Ah, sa Mamie Géraldine ! Eliote avançait donc prudemment entre les étalages, cherchant le 4ème rayon, le rayon sucrerie. Il se mit à saliver et s’enfonça plus avant entre les étagères. Un cadi vide avait été abandonné juste devant les cookies, une liste de course à l’intérieure :
  • Riz
  • Dinde
  • Veau
  • Patates
  • Olives
  • Saumon
  • Tarte au citron
  • Endives

Ne pas oublier le ticket de caisse.


Il observa la liste un instant, dubitatif. Des endives ? Sans doute le pire légume qui existe, son professeur, s’il était bien le propriétaire de cette liste, avait des gouts étranges. Il n’avait plus qu’à payer, supposant que ses prochaines instructions se trouveraient sur le fameux ticket. Il se mordit la langue en voyant le montant et tendit l’argent au cassier de mauvaise grâce. Celui-ci s’empressa de ranger ses articles dans de jolis sacs en papier au nom de l’épicerie, fourrant addition à l’intérieur. On avait griffonné dans un coin : « 8G42382043800 ». Eliote soupira, il était bien avancé. C’était quoi ça ? Un code secret ? Peut-être en rapport avec sa liste de course, personne n’achetait d’endives sans raison. L’évidence finit par lui sauter aux yeux : « RDV POSTE ». La suite de chiffre devait être le numéro d’un colis.

Il se remit en route un peu plus lentement qu’à l’allée, le sac de course dans un bras. En cette heure tardive, la poste était presque déserte et les employés se préparaient pour la fermeture. Le colis en question lui était désigné et semblait peser son poids, l’employé le souleva difficilement sur le comptoir. Le porter à bout de bras était épuisant et à peine sortit de la poste, il s’empressa de l’ouvrir. Il y trouva un autre colis plus petit et ses instructions, les dernières espérait-il :
« N’ouvre pas le colis et ne touche pas à mes courses ! Ramène tes fesses de roux rapidement au Parc, je n’aime pas attendre… »
Il grogna dans sa barbe, jurant d’enfoncer le kilo d’endives au fond de la gorge de son exploiteur. Il effectua un décollage tout en douceur, chargé comme il l’était, voler devenait une acrobatie. Il avait coincé sa tête entre le sac et le colis pour pouvoir au moins voir devant lui mais son champ de vision était bien trop réduit pour qu’il ne vole sans crainte. Il finit tout de même par attendre le Parc sans encombre. Ne sachant pas trop où il devait se rendre et qui il devait attendre, il se laissa tomber sur un banc, ses AT’s toujours aux pieds, reprenant son souffle. Il avait les avant-bras en compote. Il déposa tout de même prudemment ses charges à côté de lui et fouilla dans son sac à la recherche de sa bouteille d’eau. En prévision de son séjour dans la Cité Pirate, il avait amené de quoi survivre quelques jours : des vêtements de rechange, son pyjama, Chandler, une boîte de bretzels, son écharpe (et doudou) et son porte-monnaie, bien plus léger depuis son arrêt chez Maurice. Un beau petit bordel qu’il avait eu du mal à caser dans son sac. Il bût une grande gorgée et attaqua un bretzel pour faire passer le temps. Le Parc était quasiment désert, il faisait déjà presque nuit. Seuls restaient les amoureux transis bien trop occupés à se bouffer la langue plutôt qu’à penser à l’heure tardive. Il y en avait un beau spécimen sur la rive opposée de l’étang près duquel Eliote s’était assis. Il préféra détourner le regard et se concentrer sur la famille de canards à col vert, comme son Marcel, entrain de barboter tranquillement.
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