Alpha Claus
DJ (Dans Jeu) :
*/ État Civil :
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Nom : Claus
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Prénoms : Alpha, Lumen
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Surnom : Bâtard
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Âge : 26 ans
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Sexe : Masculin
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Sexualité : Bi
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Race : Sang-mêlé
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Signe : Feu
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Lieu de Naissance : Tinkreet
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Lieu de Résidence : Anthélima
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Métier : Étudiant, homme d'affaire, mafieux
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Classe Sociale : La Haute
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Elu des Dieux ? Oui [x] Non [ ]
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Partisan ? Oui [ ] Non [x]
*/ Histoire :
L'Elfe poussa la porte derrière elle, gorge nouée. Cependant, le bois eut le goût de grincer atrocement. Partout, les ténèbres la harcelaient, insupportées de constater qu'elles n'avaient aucune prise sur sa vision. En effet, la longue créature voyait parfaitement bien. Mais le noir poisseux qui s'engouffrait dans sa bouche sèche l'oppressait aussi assurément que le contact froid d'une lame contre sa nuque. Un frisson la parcourut.
Il se tenait là, juste à côté de la porte, dos à peine appuyé contre le mur. Ses bras croisés ne permettaient pas de voir s'il tenait ou non une arme. Les parfums capiteux qui se dégageaient de lui, étouffants, masquaient une éventuelle odeur de sang.
Depuis des mois, ses absences se multipliaient. Mais elle, n'avait pas son mot à dire, n'est-ce pas ?
*
L'aube pointait à peine. Un gros homme, une large auréole sous chaque aisselle, balayait un carreau de marbre. Le hall était si imposant qu'il le faisait paraître un grossier moucheron collé contre une vitre.
« Eh, Myrtha ? T'sais pas où est le patron ?
- Bah ! cracha la dénommée. L'a passé la nuit avec une fille, alors on craint pas de le voir de sitôt... »
* Neuf mois plus tard *
Le morveux braillait comme si on l'éventrait. Il puait à crever. Où était sa mère ? Comment avait-elle pu le laisser dans ce casier de consigne ? Dans un sens, elle non plus, n'avait rien à faire là... A Tinkreet, une femme seule s'apparentait à une gazelle lâchée sous le nez d'une bande de charognards efflanqués.
Le salaud, il avait osé la larguer quand il l'avait su enceinte. Pour sa sécurité, il l'avait envoyée dans cette cité pourrissante. Paraissait-il qu'elle y serait quand même mieux qu'auprès de lui, surtout avec le gosse. Mais il l'avait fait surveiller, la jument poulinière, parce qu'elle aurait bien pu mettre au monde un hybride. Alors, qu'est-ce que c'était que ce gosse de merde ? L'humidité collait encore à ses jambes. La douleur l'irradiait. Maintenant, elle se tirait d'ici, lâchant un pan de son passé. Il était impossible de décrire à quel point cette Elfe avait été blessée, déchirée, pour commettre un tel crime. Pourtant, il subsistait encore en elle le désir de retrouver cet homme, un sentiment semblable à une bête qui se traîne pour ne pas roidir tout à fait.
Combien d'heures, déjà, que le gosse avait cessé de crier ? Les mains de l'homme pressèrent son petit abdomen. Il ne réagissait pas, complètement amorphe. Ce type, Feraa, il était sous les ordres de son père, un pourri, peut-être, mais c'est lui qui lui donna de quoi manger pour la toute première fois. Le môme fut élevé dans des planques successives. On lui épargna autant que possible les situations qui ne convenaient pas à son âge, au moins jusqu'à ce qu'il sût parler.
Il n'avait pas six ans lorsque son père le réclama. L'enfant, Lumen, était alors un petit bonhomme haut comme trois pommes, un poil maigrelet, mais tout ce qu'il y avait de plus humain. Certes, il avait peut-être vu un peu plus de cadavres que la moyenne des mômes de son âge, mais si à cette taille-là ça ne passe pas moins bien que plus tard, ça à au moins l'avantage de ne pas se voir. C'est mignon, les yeux rougis, non ?
*
« Monsieur, si je peux ?... Il est ici.
- Faites-le entrer. »
La seconde voix glaçait les tripes, aussi sûrement que la première vous enrobait de miel. L'homme ne daigna pas bouger à l'entrée du gosse. Par la suite, il ne s'assit pas non plus. Le petit, il demeura planté là, en plein milieu de la grande pièce sombre, tandis que cet homme trop grand le scrutait, à la recherche, peut-être, de traits de ressemblance communs. Comme s'il doutait que cette chose efflanquée fût son fils. Le silence écrasant, les effluves excessives épuisaient l'enfant. On lui avait tant parlé de ce père, de ce qu'il convenait de faire ou non en sa présence, qu'il ne savait plus comment se comporter. Finalement, il poussa un profond soupir, comme seuls les gosses osent le faire. Il s'assit par terre, ses jambes repliées contre lui. L'homme ne bougeait pas. Ainsi camouflé dans l'ombre, avec seule une tache de lumière pour maculer son nez crochu, il rappelait quelque rapace.
Le temps s'écoula avec une lenteur infernale, se délectant du supplice du gosse.
Ce dernier attendit encore et encore, jusqu'à ce que ses yeux le piquent, et longtemps après encore.
Alors qu'il baillait, il perçut une voix rauque. Sa force, la soudaineté de son apparition, le transpercèrent aussi sûrement qu'une flèche. Son père parlait au Bâtard... lui ? Il ne le voyait plus, et ses yeux effarés avaient beau rouler en tous sens, il ne voyait rien d'autre non plus. Une froideur moite s'empara de sa main, alors qu'on y glissait une arme. Il savait s'en servir. Il tira. Sûrement ne toucha-t-il rien. Il ne le saurait jamais. Toujours est-il qu'au matin, des grumeaux de sang plaquaient ses cheveux en raies sur son crâne. Dans ce couloir, Feraa prit fermement sa main ; c'est le seul souvenir qu'il conserva du lieu de son réveil.
*
Le Bâtard, tel semblait être son nouveau nom. Certes, son père ignorant de ce sobriquet, "Lumen", donné par ses hommes, l'avait officiellement renommé en Alpha. Le joli numéro que c'était là...
Mais pour le gosse, cela ne signifiait rien. Bâtard par-ci, Bâtard par là, il fut envoyé à l'école. Son père ne lui avait pas fait l'honneur de le reconnaître, quoique, de toute façon, les paperasses ne signifiaient rien pour lui. Alpha fut traité en fils de bonne famille, élevé parmi ses soit-disant semblables. Il étudia convenablement, ce jusqu'à ses seize ans, à peu près.
Durant cette période, il se démarqua cependant par plusieurs aspects. Constamment amer, il cherchait à blesser les gens, et ce avec une cruauté méthodique. Les animaux n'étaient pas laissé pour cause, mais il avait ses préférences ; et quoi de mieux qu'un humain fragile ? Quoi de plus délectable que de faire tomber une jolie façade, pour que tous puissent découvrir la fosse à purin qu'elle couvre, et trembler pour eux-même ?
A seize ans, si Alpha n'avait pas été renvoyé de son lycée, il ne le devait qu'à l'influence de son père. Celui-ci devait le convoquer encore. La violence de cette rencontre fut telle que l'adolescent, minutieusement, en gomma le moindre détail. Ce qui, bien sûr, ne se fit pas en un jour.
Il tuait, désormais, aux côtés de Feraa. Ensemble, et avec d'autres, ils visitaient les planques de Tinkreet, les bordels, des maisons de bourges épris de politique. Un jour, Alpha dénicha un cadavre putréfié de nourrisson, dans un casier de consigne. Sans savoir pourquoi, il en fut littéralement révulsé.
*
A force de vivre dans la merde, d'exécuter les ordres d'un père pour qui vous n'êtes rien, l'esprit travaille. Cette nuit-là, il s'agissait d'exécuter un boulot de routine. Comme toujours, il s'agissait d'être particulièrement prudent, d'autant plus que l'assassinat avait lieu à Anthélima même.
Ce n'était qu'une gosse, cette fille. Il en avait vu d'autres, il n'aurait pas dû hésiter. Depuis ses seize ans, il avait beaucoup changé. La culpabilité le rongeait ; pourtant, il devait le faire. La cible, ce n'était pas elle, mais puisqu'elle l'avait vu...
« Tu vas me tuer ? »
Alors, il eut peur. Une peur réelle, de celles qui prennent aux tripes. Les tremblements de son bras lui avaient arraché son arme, sans considération pour la faiblesse dans laquelle il se retrouvait. Le choc du métal contre le parquet lustré avait marqué le début du noir. Une obscurité poisseuse gagnait sa vision, tandis que la sueur ruisselait dans son dos. Il brûlait de froid.
La fille hésitait. Puis elle commit l'erreur de s'approcher. Il se laissa tomber, tendit le bras pour récupérer l'objet de mort. Et il tira.
Il tira.
La balle fracassa le lustre, au-dessus d'elle. Il tira encore, avant de perdre connaissance. Une flammèche croissait sur son costume telle une chatoyante fleur.
Une fois de plus, ce fut Feraa qui l'extirpa de ce merdier sans nom. La maison était en proie aux flammes. Merde ! Qu'avait-il bien pu foutre, ce gosse !
Qu'est-ce que c'était que ces pouvoirs de dément ?!
*
C'était une réception, que l'on donnait dans le grand hall. La majorité du gratin d'Anthélima s'y était rendu. Il va sans dire qu'il était là, le Bâtard. Non pas que son père aimât à l'exhiber ; il était venu sans son accord.
Et il était bien décidé à foutre la merde dans les affaires de ce salaud.
*/ Personnalité :• Caractère général :Lorsqu'on le rencontre pour la première fois, en tant que simple passant, on aurait tendance à le qualifier de froid, distant. Dans le port de sa tête, on peut déceler un certain mépris d'autrui. Sans doute aucun, on songe alors que c'est type de la Haute, du genre présomptueux et imbu de lui-même, né avec une cuillère d'argent. Et on a pas tout à fait tort. Sauf que cette cuillère n'était pas dans sa bouche, mais en travers de sa gueule.
Il est de ceux qui dorment les yeux grand ouverts, de ceux qui ne rêvent pas, si ce n'est pour imaginer que du sang jaillit de leur gorge béante. Il souffre de la distance que ses semblables entretiennent avec lui, pourtant il ne fait rien pour que cela change.
Il préfère demeurer seul. Ou bien juge-t-il qu'il n'a pas le choix ? Indéniablement, la solitude est très mauvaise pour son poil. Mais il la supporte sans jamais s'emporter, comme s'il était déjà condamné à crever sous peu.
Après tout, n'a-t-il pas été confronté à la mort plus de fois qu'il n'en faudrait pour rendre fou nombre de ses semblables ?
En société, il sait feindre le sourire. Son esprit vif, bien plus ouvert qu'il ne le laisse paraître - ce afin de flatter l'égo de ses partenaires financiers - lui permet d'analyser correctement toute situation, et d'adopter en conséquent le recul nécessaire.
Oui, c'est un bâtard intelligent.
Cependant, il arrive que son apparente façade de force, de détachement et de recul se brise. Alors, s'il ne s'effondre pas, il ne répond plus de ses actes...
L'on pourrait le qualifier de versatile.
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Qualités : Vivacité d'esprit et promptitude à réagir, sang-froid...
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Défauts : Acerbe, glacial, cassant, distant... Tueur professionnel.
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Goûts : Il aime sa clope, l'argent, la victoire, apprécie de démontrer clairement sa supériorité et le fossé qui le sépare du commun de ses semblables. Probablement se déteste-t-il, mais la haine la plus forte qu'il couve est toute entière dirigée vers son père.
A moins que cela ne soit une façon comme une autre de trouver un coupable, et que si celui-ci venait à disparaître, il s'en désignerait un nouveau ?
*/ Physique :
• Physique Général :
D'une souplesse féline qu'il ne doit pas seulement à sa jeunesse, Alpha est taillé comme se doit de l'être tout assassin. Il entretient sa musculature et le bon fonctionnement général de son corps afin que celui-ci ne l'encombre pas.
Bien que, parfois, la fumée lui arrache une toux sèche.
De naissance, il possède une silhouette plutôt fine, une ossature on ne peut plus normale. S'il n'était musclé, il serait maigre.
Ses cheveux fins, un peu trop longs, tombent en cascade sur front. D'un noir absolu, ils s'apparentent aux fils qui constituent les plumes. Ses yeux sont d'un bleu excessivement foncé, lequel ne se révèle que sous l'effet d'une intense lumière blanche. A la lueur des flammes, ils adoptent une teinte rouge sang.
S'habillant avec des vêtements issus des plus grands ateliers de couture, il est rarement négligé. Il affectionne les jeans déchirés, les vestes légères, le tout dans des tons sombres. Ainsi, il ne lui est pas nécessaire de se changer pour sortir, la nuit.
A son oreille gauche, une obsidienne qu'il tient de Feraa.
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Signe(s) Particulier(s) : Une cicatrice lui parcourt la gorge jusqu'à mi-poitrine, mais peut-on vraiment appeler cela un signe particulier ?
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Taille : Il mesure aux environs d'un mètre 78
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Poids : 54 kg
* - STUFF
• Arme(s) utilisée(s) : Principalement un revolver en titane, qu'il conserve en permanence sur lui, quoi qu'il ne soit pas constamment en danger. Il sait se servir de dagues effilées, qu'il lance. S'il est vrai qu'il a déjà usé de lance-flammes, mitrailleuses et autres, il les évite tant que possible.
• Animal de compagnie : ---
• Objet(s) fétiche(s) : S'attacher à des objets, quoi de mieux pour se replier un peu plus sur soi-même ? Il arbore cependant sur son costume la fleur blanche de la Maison de son père
• Moyen(s) de transport : A sa disposition, de nombreux véhicules, ainsi qu'un chauffeur, la plupart du temps. Cependant, pour les besoins de son "travail", il conduit parfois un Dragonfly amélioré. Il lui arrive de prendre le bus à certaines heures de la nuit, lorsqu'il voyage seul.
• Pouvoirs : Il fait preuve d'une telle résistance au feu que celui-ci ne peut le brûler. En règle générale, la chaleur n'a pas de prise sur lui ; son corps peut atteindre des températures alarmantes sans qu'il ne ressente des effets néfastes.
Au contraire, le froid lui est rapidement difficile à supporter. Or, il est presque incapable de produire sa propre chaleur interne - à savoir de frissonner - , à moins d'utiliser ses pouvoirs.
Effectivement, il peut hausser considérablement la température d'un lieu ou d'un point précis, dans un rayon toutefois réduit autour de lui. Il est capable de pousser cela jusqu'à paraître prendre feu. D'un point de vue pratique, il porte des vêtements ininflammables. Mais ceci n'est qu'une précaution, à laquelle d'ailleurs il oublie parfois de se soumettre, étant donné qu'il use particulièrement peu de ce pouvoir.
Ainsi, à moindre échelle, il peut amplifier la taille d'une flamme, s'allumer une clope en touchant l'extrémité du doigt, dessiner de longues traînées brunes en laissant sa main courir sur un mur... Mais aussi, par exemple, faire éclater des objets tels qu'une ampoule en haussant leur température de manière irrégulière - toujours à courte distance.
L'utilisation de ces pouvoirs, à faible échelle, ne lui pose pas de problème particulier. Cependant, s'il dérape dans la maîtrise de leur quantité, il s'exposera à diverses blessures voire séquelles. Cela allant de la simple fièvre au délire prolongé accompagné de spasmes. Il lui est déjà arrivé, à plusieurs reprises, de finir dans le coma ou dans un état de grave hypothermie.
HJ (Hors Jeu) :
Qu'est-ce qui vous a incité à vous inscrire ? Qui, plutôt... Ceci dit, il est vrai qu'il a fallu du temps pour l'idée fasse son chemin, puisque je connais l'existence du forum depuis six mois environs. Pour relever des points positifs, le contexte est travaillé et le design rend bien, à mon goût
Comment avez-vous connu ce forum ? Par Gaëlle
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