~ État Civil ~
• Nom : d’Eskyl
• Prénom(s) : Karshiden
• Surnom : Karsh’ (ou l’Archiviste)
• Âge : 23 ans [Né le : 2 Mai 4681]
• Sexe : Masculin
• Sexualité : Bisexuel
• Race : Humain
• Signe : Ténèbres
• Lieu de Naissance : Abyr
• Lieu de Résidence : Anthélima
• Métier : Dresseur
• Classe Sociale : Membre du Grand Conseil
• Élu des Dieux ? Oui
~ Histoire ~
Extraits du journal intime
I - Un passé effacé24 Mars 4697
J’entame ce journal par un désir ardent de retrouver ce qui me manque depuis ma naissance, à moi et à ma famille : une identité perdue - oubliée ? Mes recherches sont laborieuses, ce qui a été tu autrefois est emporté dans les tombes de mes ancêtres, qui ne sont pas bien bavards.
Tout petit déjà - c’est ce qui me berçait d’abord pour me travailler ensuite - ma mère me racontait des histoires sur notre famille. Le genre d’histoire qui pose plus de questions qu’elle n’en résout - et par là, fascine. C’est en grandissant que je pris réellement conscience qu’elle ne savait absolument rien sur notre passé, mis à part quelques bribes, laissant présager encore plus de mystères. Ma mère était une magnifique conteuse, et il est évident que notre famille l’a beaucoup inspirée. Et il y a de quoi. Pour ce que j’en sais actuellement, il y a plusieurs générations de cela, ma famille se créa dans la plus grande des indifférences, dans le silence et la cécité, comme si elle avait toujours - ou jamais - existé. Aucune réputation, ni faits, ni écrits ne l’a mentionnait, comme si tout avait été perdu.
Ce petit journal sera donc mon aide-mémoire, mon confident bien sûr, mais surtout la preuve de mes recherches, et mon rêve sera d’y révéler mes origines, l’histoire de ma famille.
17 Juin 4697
Je parlais de ma mère dans une précédente entrée. Une formidable conteuse. Assurément celle qui a attisé en moi cette flamme, qui brule tant du vide qui nous compose. Je garde une très bonne image de cette femme, que je n’ai malheureusement pas eu le temps de connaitre assez, ni de comprendre, car mon âge ne me le permettait pas. Ce n’est qu’à mes 7 ans, que sa maladie, que personne ne pu nommer, nous sépara. Ses dernières années étaient marquées par de nombreuses défaillances de sa santé, et elle prit soin de me préparer à une séparation qui ne manquerait pas d’arriver trop vite.
L’étape suivante de ma vie fut l’orphelinat. C’est cette “résidence de fortune” qui m’accueille à présent, et dans laquelle il ne se passe pas grand-chose d’extraordinaire. Tout est calme, trop calme. Mais ce n’est pas un mal, le temps me laisse le temps de réfléchir, comme me l’a appris mère. D’ailleurs, qui d’autre me l’aurait appris, puisqu’elle m’a élevé seule et comme unique enfant. Elle ne m’offrit pas de père non plus, ne se liant à aucun homme, elle quitta mon géniteur avant même ma naissance. Par contre, elle s’occupait de moi. Pas comme une mère poule, même si je reçu beaucoup de son amour. Plutôt comme... un mentor. Oui, c’est ça. Une personne qui va vous forger, afin que la vie soit entre vos mains, modelable et compréhensible. Elle forgea également ma logique, un outil fort appréciable. Mais aussi d’une multitude de choses, que l’on enseigne difficilement à un enfant. Des valeurs, aussi. Je lui dois donc la vie, mais aussi un avenir. J’intègre d’ailleurs une grande école dans quelques mois - quittant ainsi l’orphelinat - grâce à mes facilités intellectuelle, favorisées par une éducation aussi subtile que bienfaisante. Mais surtout, grâce à la gentillesse d’un membre de la Haute avec lequel je partage une grande passion, je parle bien entendu des animaux, et de la nature. J’ai dressé son dauphin durant l’année, et en contrepartie, il me paie ces études. Il me trouve très talentueux, je ne compte plus le nombre de discussions sans fin que nous avons eu sur sa terrasse. Cette expérience sur un animal aquatique fut aussi enrichissante qu’affectueuse, la gracieuse bête était très intelligente et agréable.
En bref, j’arrive à acquérir beaucoup, sans aucune manipulation, juste ma sincérité et mon empathie comme véritable lanterne. La seule chose que j’ai du mal à avoir, c’est ce qu’elle ne m’a pas appris : mes origines.
II - Dressage : La psychologie bestiale, Conscientia...13 janvier 4698
Le petit animal - que j’ai fini par nommer Scrat - va mieux, mais je m’interroge. Si je n’étais pas un si bon dresseur, il n’aurait pas survécu. L’empathie est la première qualité d’un dresseur, pourtant, c’est une qualité que je découvre rarement chez les autres...
Ce qui me rappelle un moment de ma vie à la fois horrible et magnifique : Ma rencontre avec Conscientia. Une partie de moi s’en souviendra toujours, alors qu’une autre tentera de l’oublier, certainement par sécurité psychologique. A l’époque, j’avais déjà pu éduquer plusieurs animaux communs, sur ce point j’étais rôdé : Quelques chiens, loups, chevaux, singes, des oiseaux - nobles messagers - ainsi que quelques petites bêtes, comme des rongeurs. Bref, mon chemin était fait en tant que dresseur, et ma réputation aussi, mais il y avait tout de même quelques bébêtes que je n’avais pas encore dressées.
Bref. Une journée prenait fin, mais je dus faire un détour afin de ne pas être prit par la nuit, sur les routes peu recommandables. Certes, ce n’était peut être pas plus sûr qu’une route nocturne pleine de bandits, mais mon inconscience m’amena à prendre un raccourcis et à traverser la forêt adjacente. Que diable, je ferai attention ! Pensais-je... Mais bizarrement, ce n’est pas des prédateurs que je devais me méfier ce jour là. Trois beaux bébés tigres s’amusaient à se bagarrer, et deux chasseurs les lorgnaient. Ils s’approchaient furtivement. Mon premier réflexe a été de hurler pour leur demander ce qu’ils faisaient ici, feignant une naïveté difficilement dissimulable pour la fuite des petits. Je savais très bien qu’ils voulaient leurs peaux, c’était évident. Cette forme de chasse, commerciale, est la pire chose au monde que l’homme a pu créer, avec les guerres, les formes de racismes et de soumissions. Si seulement je le pouvais, j’établirais une loi pour l’interdire, traquer ces chasseurs, et leur faire ce qu’ils font aux animaux.
Ils décidèrent de m’ignorer - non sans râler - et de poursuivre les bébés qui venaient de s’enfuir. Je courus après, aussi. Ils en tuèrent un en pleine course. Les deux autres, ils arrivèrent à les coincer. Alors essoufflé, je m’approchais enfin, ils les avaient déjà attachés par des sortes de fils-bâtons spécialement confectionnés pour ce genre de cruauté gratuite. Je leur criais dessus, avançant vers les bébés tigres pour les libérer, malgré la peur de me faire mordre. Les deux chasseurs se retournèrent soudain vers moi et laissèrent un instant les pauvres bêtes en attente d’un avenir... très bref.
Quelques minutes après, j’étais à terre, pleins de blessures, de bleues, et autres joyeusetés. Je ne me rappelle plus très bien de ce passage, tant j’ai pris de coups à la tête. Cependant la suite, je m’en souviens bien, et restera à jamais gravée dans ma mémoire. Ils me gueulaient dessus, et tuèrent devant moi les petits, de la manière la plus froide et malsaine que l’on puisse imaginer. Les cris des bébés s’étaient intensifiés sous la douleur et la peur, la forêt était une cacophonie, puis le silence.
Je tentai à me lever, non sans difficulté, poussé par la haine et retenu par les larmes et la douleur, lorsque que le bruit des feuilles, des arbustes et des branches au sol annonçaient une bête dévalant la forêt à toute vitesse. Les oiseaux étaient effrayés, les chasseurs semblaient dépassés, paniqués. Alors qu’un grondement me fit vibrer le torse avec une brutalité déchirante, ma vision troublée ne me laissait discerner que la silhouette de la tigresse, déchiquetant les deux hommes, impuissants devant ce monstre de la nature. Je cru mon heure arrivée, alors qu’elle en avait terminé avec eux. Je ne pouvais courir plus vite qu’elle, je ne pouvais même pas me lever, encore. Là commence l’histoire magnifique. Elle n’ignora. Totalement. M’avait-elle vu ? C’est certain. En faite, elle savait que je n’avais pas été une menace pour ses petits. Elle avait senti de loin la scène, et connaissait les hommes à abattre. Mal à l’aise, je tournai de l’œil, alors que je la savais non loin, reniflant ses petits.
Mes rêves englués me portèrent vers un réveil difficile, quelqu’un semblait me caresser. Portant le sang séché des hommes sur son pur pelage blanc, elle semblait triste et perdue, plaintive. Elle léchait mes blessures, comme pour me remercier d’avoir essayé... Sa tristesse se lisait toujours dans ses moindres mouvements, son regard, sa respiration...
La nature lui avait donné le don de la procréation, et son but était de s’en servir - c’était aussi simple que cela. Aucun autre animal ne m’avait semblé plus humain, aucun humain ne m’a jamais semblé si profondément naturel, de sorte que je pris réellement conscience que nous ne sommes que des animaux ayant rompu avec notre nature véritable, une nature refoulée, un but perdu. Je ressentais une grande détresse en elle, elle le sentait : Je suis empathe. Beaucoup de personne pensent que les animaux n’ont pas d’âme, ne pensent pas, et sont inférieurs. C’est dans cette compréhension mutuelle qui nous a rapproché en ce moment de réflexion sur nous-mêmes, et cette horrible scène, sa détresse partagée, qu’elle a décidé de s’approcher de moi - dans sa noble et gracieuse tristesse - et nous savions tous les deux que nous n’étions pas près de nous séparer.
Et bien. Pauvre Scrat, il est si doux, il mérite que je m’occupe de lui à présent. Je vais l’éduquer, il sera d’ailleurs un bon compagnon pour Conscientia, ma belle et fidèle tigresse blanche.
11 Janvier 4702
Un 11 Janvier, c’est le premier anniversaire de la mort de Conscientia...
Je suis passé par le petit bois où je l’ai enterrée, là où nous avions trouvé un endroit calme à l’abri du bruit de la civilisation, et d’où elle pouvait chasser non loin de là. Je sais qu’elle repose en paix, apaisée par le silence qui nous berçait alors. Si je dois lui faire hommage encore une fois, alors je coucherai sur les pages de ce journal sa bravoure. Je crois qu’après un an, je lui dois bien ça. Je dois faire mon deuil, à présent, je suis prêt...
C’est au cours d’un combat grâce auquel je lui accorde volontiers et pour l’éternité un respect sans faille, qu’elle périt. Plus que par devoir, par instinct maternel elle se battit pour moi, comme elle aurait voulu se battre jadis pour ses enfants perdus. Peu importe les blessures, les coups qu’elle subissait, le combat n’aurait eu de fin que lorsqu’elle les aurait tous éliminés. Elle savait que c’était la dernière chose qu’elle ferait, avant de rejoindre ses enfants. Son sang se répandait, jutait au rythme de son combat et j’étais là, impuissant, choqué et dans un sale état, regardant la fatalité dans les yeux, ne pouvant détourner le regard. Ce monde, je le hais. De tout mon cœur, de toute mon âme, d’une haine que seul un animal peut ressentir, que seul un humain peut refouler. C’est dans la plus grande des douleurs suite à cette perte, quelques temps plus tard, que je me pris à pousser mes pouvoirs bien plus loin que je ne l’avais fait auparavant. Car si je savais que la déesse des ténèbres m’avait choisi, je ne pensais pas être capable d’une telle chose. A vrai dire, je pense avoir adapté mon pouvoir à la situation, car dans ma peine j’ai voulu son retour. Elle avait perdu la vie à cause de moi, et mes remords, plus encore son absence, me pesaient, au point d’apercevoir l’ombre de la mort chevaucher mes pensées. C’est donc avec ce sentiment indescriptible, que j’ai pu la faire revenir, en fantôme.
J’ai beau en subir à chaque fois les flux ténébreux, je ne peux m’empêcher quelquefois de ramener physiquement Conscientia, juste pour avoir le plaisir de la caresser, pour la sentir près de moi, pendant quelques instants...
III - Le Grand Conseil08 Mars 4702
Le stress n’est pas quelque chose qui m’envahit souvent. Mais là, je dois avouer que les examens de fin d’année sont particulièrement éprouvants. Le fait d’être jugé de manière si... radicale. Ma participation à l’élection du Grand Conseil en dépend, et je n’ai pas le droit de rater ma dernière année, sinon je suis bon pour attendre... sept ans. Mes professeurs me rassurent et m’appuient, ils me disent que mes notes seront toujours excellentes, si je ne m’investis pas excessivement dans mes fonctions au conseil des élèves. Il est vrai que j’y passe beaucoup de temps, c’est un très bon exercice pour les hautes fonctions que je vise. Je m’y vois déjà, à la Tour Mirage ! Mes nouveaux accès me permettront d’aller plus loin, plus vite. Et en prime, je vais pouvoir participer aux grandes décisions, à l’élaboration de certaines lois, influencer la justice de Suria... Quel pouvoir !
J’ai bien hâte de quitter cette école de la Haute. Je ne pensais jamais user de mon don d’empathie et mes connaissances en psychologie pour manipuler certains autres élèves, aussi hautains et fermés d’esprit soient-ils. Je garderai de bonnes relations ceci-dit, mais j’ai parfois l’impression d’être hypocrite, bien que ma franchise me joue parfois des tours. Et puis, la sincérité se mérite. Heureusement que je me suis calmé depuis ma première année, quelle claque. Je me sentais si seul, mais maintenant que j’ai compris leur monde...
22 Aout 4702
OUI ! Oui... Enfin ! Ils m’ont choisi, ils m’ont choisi ! Je n’y croyais pas. C’est un jour, un événement clé, l’aboutissement d’un travail de longue haleine. C’est dans ces moments là que je suis content de voir que mes cours de psychologie ont portés leur fruit. Je suis d’ailleurs un peu trop fatigué pour réellement jouir de cette victoire, comme un coureur ayant terminé son marathon et relâchant ses muscles tétanisés. Mais je vais pouvoir avancer, j’ai hâte de pouvoir continuer mes recherches. Elles ne menaient plus nulle part.
10 Septembre 4702
Je n’arrive pas à trouver ce que je veux, mais bon sang ! C’est quoi cette famille fantôme ? Ça aurait été bien plus facile si mes grands-parents n’avaient pas été des gitans, j’aurais pu remonter la généalogie avec leurs dossiers, même ma mère n’en a pas. Heureusement que l’orphelinat m’en a créé un lors de mon inscription, si ça peut servir à mes enfants plus tard...
Quoiqu’il en soit, j’ai déjà un surnom : l’archiviste. Ça m’apprendra à avoir le nez perpétuellement dans les registres et d’y faire le ménage... Il faut dire que ça n’a pas été toujours bien rangé, ce qui n’aide pas mes recherches.
22 Juin 4703
Maintenant un an que je suis au Grand Conseil ! Ils ont décidé d’organiser une petite fête en mon honneur. Les fous. Je n’ai pas écrit depuis quelques temps, car mon travail me prend un temps considérable, et entre mes recherches personnelles, mes relations, et Kyas...
Cette petite écervelée s’est mise dans la tête d’aller se faire draguer dans une boite, et se demande seulement ensuite pourquoi je ne lui fais pas confiance. Encore, s’il n’y avait pas eu l’histoire d’Arios, et puis de Daris. Je crois que c’est fini entre elle et moi. Je ne lui reproche pas de s’amuser, mais cette fausse confiance malsaine, entre mensonge et je-m’en-foutisme, me tape sérieusement sur les nerfs.
C’est peut-être ça qui m’a causé du tort au conseil, d’ailleurs. Un peu agressif en ce moment, je pris un conseiller à part, qui avait des idées bien arrêtées quant à la piraterie, et je ne me retins pas de lui dire ce que je pensais de ses propos à la réunion. Il les voit comme des monstres qui ont tous choisi d’être ainsi, fléau de la société et je ne parle même pas de ses plans incohérents pour sa lutte anti-pirate. Pour moi, il est évident qu’il a été élu par la peur du peuple, la peur des riches de voir leur richesse s’envoler. Oh ils l’ont si bien mérité leur argent ? Je ne crois pas, du moins si peu l’ont gagné à la sueur de leur front... De toute manière, il est rare que nos philosophies se rejoignent. La sienne exclut presque l’empathie, alors que la mienne se base dessus. Mais, je devrais me calmer, comme me l’a suggéré un collègue, car un avertissement n’est jamais une bonne chose...
07 Mai 4704
Je ne voudrais pas me réjouir trop vite, mais ça semble si probable et cohérent. Je crois avoir enfin trouvé une piste, dans les registres du Grand conseil. J’ai retrouvé un homme du nom de Kleteos d’Eskyl. Par contre, il n’a pas de descendance référencée, quelle déception... J’aurais tellement voulu...
Je n’ai pu remonter son arbre que de quelques générations seulement, au-delà, plus rien. Le plus ancien dossier, retrouvé parmi les plus mal organisés, porte le nom de “Braken d’Eskyl” et date de 4555. Je dois faire d’autres recherches, sur toutes ses descendances. Il n’a pas eu d’enfants biologiques, mais a adopté huit enfants, original. Son dossier contient un acte de propriété, une demeure à présent délabrée et abandonnée.
J’irai, assurément, en espérant ne pas rencontrer de squatteurs, et que tout ne soit pas en ruine.
~ Personnalité ~
• Caractère général :Souvent silencieux de par son activité cérébrale et ses observations, il est toujours sociable, et fait un très bon orateur. Son aisance à démontrer, convaincre, persuader, plaire, gagner la confiance et motiver autrui a facilité son élection au Grand Conseil, mais lui a également permis de se tisser un réseau assez conséquent de personnalités, souvent haut-placées, influentes, riches ou très compétentes - il n’aime guère la plupart de ces personnes. Il adore plaisanter sur sa sexualité mais n’a rien d’un pervers, simplement libéré à ce sujet. D’un point de vue sentimental, il attend d’une relation qu’elle soit stable et sincère, et bien qu’il n’ait rien contre une “relation temporaire”, il ne court pas derrière les belles fesses parcourant Suria : Il n’a besoin de rien, mais sait accueillir les plaisirs lorsqu’ils frappent à sa porte.
Depuis toujours il adore les animaux, avec lesquelles il peut se lier profondément et partager une complicité solide. Il considère qu’ils sont les plus fidèles amis qu’il ait pu avoir et qu’il n’aura jamais, comme des extensions de lui-même, physiquement et spirituellement. C’est cette proximité avec la nature qui lui insuffle un caractère à la fois sage et animal.
Contrairement à certains de ses confrères du Grand Conseil, il ne hait pas les pirates, simplement le principe même de la piraterie, qui entraine par force des choses certaines personne à le devenir, voire à devenir réellement malsaines. Il déplore que dans certaines œuvres, la piraterie soit ridiculisée et caricaturée. Il pense surtout qu’il ne s’agit que de provocation, que Suria pourrait bien s’en passer pour la sécurité de tous. N’attisons pas un feu que nous n’arrivons pas à éteindre, pense-t-il.
De part sa qualité d’élu des ténèbres et son expérience personnelle, sa philosophie se rapproche à la fois de la nature et de la mort, sous sa forme naturelle et non occulte. L’au-delà le fascine, le passé, ce qui n’est plus, perdu, ce que l’on ne peut que supposer, ou découvrir par soi-même. Il est de ceux qui trouvent de la beauté dans la monstruosité, qui révèlent par un développement simple que les choses qui nous paraissent folles ne sont pas forcement démunies de raison, il aime divaguer dans la philosophie et réfléchir sur le fond, avant d’analyser la forme, d’en être influencé.
•
Qualités : Sage, logique, très soigneux, bonne mémoire, très patient et réfléchit, juste, empathique, sincère, franc.
•
Défauts : (Trop) franc, n’aime pas se salir, trop pensif et parfois têtu, peut s’énerver violemment contre lui-même lorsqu’il commet une erreur, notamment pour une stratégie mal pensée, il n’aime pas l’échec. Il peut devenir agressif s’il voit une injustice, une impuissance, certain le qualifie de “bestial”.
•
Goûts : La nuit, car c’est là que tout ce révèle, toutes les subtilités de la nature humain. Il apprécie cependant aussi bien le silence que les festivités, et se délecte volontiers des Arts, en bon spectateur, n’étant pas pratiquant. Ce qu’il préfère par-dessus tout, ce sont les théâtres, les opéras, lorsque le corps est lui-même l’outil utilisé par l’âme qui nous anime, lorsque nous sommes possédés, en sommes. Souvent une sucette à la cerise dans la bouche, il garde le bâton longtemps après avoir fini le bonbon, parfois jusqu’à en prend une autre.
~ Physique ~
• Physique Général :Plutôt mince mais bien dessiné, sa longue chevelure brune est de bonne nuance par rapport à son visage quelque peu foncé. Ses yeux noirs se marient quant à eux avec ses gouts vestimentaires : il porte toujours des vêtements sombres, des pieds jusqu’au bout des doigts, souvent de cuir. Ses mains sont celles d’un artiste, non pas qu’il en soit un, bien que ce qu’il trace à la plume ne laisse personne indifférent, résultat de nombreuses lettres, rapports et autres écrits artistiques, philosophiques ou techniques. Beaucoup disent de lui qu’il est mignon, d’autres beau ou encore sexy. Tous s’accordent à dire que son charisme prédomine son physique, car en effet, c’est avant tout une aura qui émane de lui, une aura de confiance et de noblesse d’esprit. On devine également à sa gestuelle que Karshiden est une personne importante, presque séductrice, sereine. Sa démarche assurée est élégante tant qu’il n’a pas bu un verre de trop. Il n’est cependant pas très sportif et s’essouffle vite. Chose qui étonne parfois : Malgré sa gourmandise, il ne prend pas un gramme. Pour finir, quelques tribaux lui ornent le corps, notamment sur les mains où ils débutent au poignet pour se finir aux phalanges.
•
Signe(s) Particulier(s) : Aucun.
•
Taille : 1m78
•
Poids : 66kg
~ Possessions ~
• Arme(s) utilisée(s) : Kort et Conscientia.
• Animaux de compagnie :- Conscientia est le fantôme d’une tigresse blanche, animal qu’il dressa de son vivant. Immatérielle, elle apparait sous forme de trouble visuel fantomatique aux côtés de Karshiden, souvent les gens n’y font pas attention. Il peut physiquement l’invoquer grâce à son pouvoir des ténèbres.
- Kort, un chien qui zone aux alentours de la ville où est Karsh’. Il chasse seul, se nourrit seul. Il est sauvage mais très attaché à Karsh’, qui a su le dresser et lui apprendre, dès petit, à se débrouiller dans la nature.
- Scrat est un écureuil noir aux oreilles pointues (effet des poils), soutien non négligeable, puisqu’il peut servir de messager, d’éclaireur, ou de “longue main”, si Karsh’ veut un objet inaccessible. Ce dernier peut donc se faufiler partout et rapidement.
- YvY, singe qui réside chez lui et qu’il sort de temps à autre au parc ou en ville. Il est domestiqué et très intelligent.
• Objet(s) fétiche(s) : Une griffe de Conscientia en pendentif.
• Moyen(s) de transport : Dragonfly sobre.
• Pouvoirs : Le fantôme de Conscientia.
En élu de la déesse des ténèbres, il apprit assez tard à “communiquer” avec Conscientia, son ancienne tigresse, maintenant fantôme qui le suit et veille sur lui. Il peut communiquer, l’appeler, principalement pour faire peur ou pour une compagnie immatérielle, mais lorsqu’il s’agit de la matérialiser, le temps lui est compté. De plus, en faisant ça il “passe” quelques temps spirituellement dans les ténèbres afin de la “ramener” corps et âme. Les nuits suivantes ne sont pas franchement agréables, les cauchemars et les peines du passé le hantent alors. A part ce pouvoir, il peut bien sûr voir dans le noir mais également assombrir quelque peu un alentour restreint (comme une pièce), pouvoir qui lui trouble un peu la vue pendant quelques instants.
- "HJ (Hors Jeu)":
Qu'est-ce qui vous a incité à vous inscrire ? Faire un second perso pour exploiter d’autres facettes de Suria (et un membre du conseil n’est pas de trop), mon premier perso est Asch Jonaris.
Comment avez-vous connu ce forum ? Sawen jadis.
Connaissez-vous déjà quelqu’un sur ce forum et si oui, quel est son personnage ? Tiky fut mon jumeau dans une autre vie XD
Quel est le code ? Code Ok, by Tiky ♥
Avez-vous un commentaire à faire ou une suggestion pour améliorer le forum ? Nop.