Suria
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 Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï]

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Païtoon Kwhan
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MessageSujet: Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï]   Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï] Icon_minitimeDim 4 Juil - 22:08

Le soleil étincelait dans le ciel. Si la plupart des gens portaient des hauts à manche courte à cause de la chaleur, je n’avais pour ma part pas changé mes habitudes et continuais à porter des manches longues afin de dissimuler ces tâches sur mon corps que je haïssais tant. La tête basse, je balayais la rue. La poussière me chatouillait les narines et me piquait les yeux.

Tandis que je balayais, en ne me concentrant que sur le bruit régulier de mon balai, je vis un gamin jeter un déchet par terre, juste sous mon nez. Mon cœur se serra. Pourquoi faisait-il ça ? Quel était l’intérêt ? N’était-ce pourtant pas mieux de vivre dans une ville propre ? Pourtant, parfois, on croirait que les gens préfèrent vivre sous un amas d’immondices… Je ne dis rien, je me contentais de soupirer. Ce n’était pas la première fois que cela arrivait et j’avais toujours réagi ainsi. Cela servirait-il vraiment à quelque chose de m’emporter à part peut-être m’attirer des ennuis ? Sans doute répliquerait-il que c’était mon travail et que j’étais payé pour ça. C’est vrai, j’étais payé pour ça. Presque rien, juste assez pour payer un petit loyer et me permettre de manger. Presque rien pour économiser, mais je ne vois pas d’avenir devant moi, alors quel intérêt d’économiser ?

Quand j’eus fini de prester mes heures de boulot, je me rendis chez un petit traiteur chez qui j’avais l’habitude de me rendre. Oh! ce n’était rien de bien luxueux, mais j’aimais aller manger là. C’est que je ne savais pas vraiment cuisiner et puis ça me permettait de voir du monde. Je ne voulais pas non plus m’isoler. Je commandais le plat du jour pour bénéficier du tarif réduit : un bol de riz rose aux légumes.

Je m’assis à l’une des tables basses, les jambes croisées et j'attendis que ma commande arrive en rêvassant. Je bus une gorgée de l’eau que j’avais commandée. Elle était tiède, mais ça ne me dérangeait pas. Ça faisait du bien de boire après avoir avalé toute cette poussière. Lorsqu’on m’apporta mon bol de riz, je le mangeais lentement. Le riz avait un goût terreux quant aux légumes, ils croustillaient sous la dent. La viande était plus couteuse alors je ne m’accordais ce luxe qu’en fin de semaine souvent.

À la table d’à côté, j’entendis les gens parler de pirates. Je me mis à penser à mon ami, je me demandais ce qu’il devenait, est-ce qu’il mangeait toujours à sa faim ? J’espérais que tout allait bien pour lui. Je me demandais ce que pouvait être une vie de pirate. Je me mis à imaginer, repensant aux histoires de pirates qu’il me racontait avant.


« Hm… »

Je me remis à manger. Lentement. Parce qu’après, je rentrerais chez moi et je me retrouverais seul. Encore. Mais je préférais ne pas y penser alors je portais mon attention sur un grain de riz.

« Pourquoi ce riz est-il rose ? » murmurais-je.
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Laeranh Fraï
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MessageSujet: Re: Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï]   Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï] Icon_minitimeVen 16 Juil - 3:22

Je détestais les villes. Ces saletés qui ne faisaient que pourrir un peu plus notre belle Suria, ces saletés créées par les humanoïdes, gérées par les humanoïdes et finalement, étranglant leurs concepteurs comme le ferait la chose à son créateur stupide et borné qui croit avoir les mêmes droits et dons que les Déesses. Les villes qui dégageaient une puanteur suffocante, dont les couleurs tristes faisaient tourner le regard du voyageur de l’admiration au dégout, dont les bruits empêchaient toute âme au besoin de paix et de douceur de dormir la nuit et de se sentir tranquille le jour !
Oui, je détestais les villes, mais ce que je détestais encore plus que ces choses absurdes créées pour donner à l’humanoïde une forme de société primitive et mal gérée, c’était leurs concepteurs, à peine plus évolués que les animaux ; concepteurs dont j’étais une des descendantes, à mon grand malheur !
Il y avait encore une chose que j’abhorrais presque autant que les hommes, les elfes et leurs cités miteuses : c’était y aller ! Être obligée de laisser le seul endroit de Suria où je me sentais en sécurité pour en sortir et m’aventurer dans une ville, face au reste du monde, au reste de la cruauté ; j’allais peut-être parler à ceux qui avaient massacré mon ancien équipage, sans même le savoir ! Et ça, j’avais vraiment du mal à le digérer.

Malheureusement, on peut rarement se procurer tout ce dont on peut avoir besoin sans avoir besoin de côtoyer un minimum de monde, et même si j’espérais qu’une solution s’offre à moi un jour, je m’y étais faite… Je n’avais pas vraiment le choix !
C’est ainsi que, tandis que mon estomac me hurlait de faire une halte n’importe où mais le plus tôt possible, je vis cette ville. Cette seconde plus grande ville de Suria ! Il avait fallu que je tombe sur la seconde plus grande ville de Suria ! Malgré son apparence semi-spatiale, elle puait la mauvaise foi, ainsi que tous les pêchés qui ont été créés en ce si bas monde ! Colère, envie, avarice, orgueil, luxure, gourmandise, paresse ! Ouais, une ville à vomir, comme ses habitants ! Mais comment les Déesses avaient-elles laissé faire une chose aussi… monstrueuse ?!
Des disaines de véhicules aériens se dirigeaient ou quittaient l’immense ville, qui semblait tendre ses longs bras vers le ciel qui n’osait accepter : il avait bien raison d’ailleurs.

Un frottement tout contre ma jambe me sortit de ma torpeur. C’était le petit Chukatroc qui semblait avoir aussi faim que moi, et me regardait de ses tout petits yeux d’ambre aux reflets dorés ; il avait l’air de demander s’il pouvait venir avec moi.

_ Non, mon petit. Jamais de la vie que tu viens. Je tiens pas à te perdre, toi aussi.

Regardant Wolo qui n’allait pas tarder à demander la même chose du regard, je lui dis la même chose :

_ Et pour
toi, croûtasse, même pas en rêve !


L’animal ailé sembla accuser le coup par un râle bref mais passa rapidement outre : après tout, il pouvait aller dans la ville de lui-même et rien ne pouvait aller contre cette liberté dont il pouvait jouir, pas même mes mots.
Haussant les épaules, je décidai de laisser mon navire flottant accroché au spatioport le plus éloigné de la ville, pour éviter à mes deux compagnons le triste spectacle de ce qu’ont fait leurs cousins de Suria.

Marchant avec souplesse mais sans la moindre grâce, je vaquais parmi les habitants de ce monde, me fondant dans la foule, fringuée comme une jeune fille non mariée de la peuplade, avec des chaussures cachées par un long pantalon d’un velours rouge tenu par des bretelles par-dessus un chemisier blanc simple, les cheveux attachés en une couette simple me tombant dans le cou, cachés par un chapeau en cuir brun sombre et un petit sac à mon côté, pour acheter à manger, je regardais les autres aller de ruelle en ruelle ; la seule véritable raison de ma venue ici était la nourriture ! Cette chose qui nous tenait en vie, mes
compagnons de route et moi, et pouvait prendre toutes sortes de formes, de la plus succulente à la plus… abjecte !


Je vis enfin une petite boutique où je pourrais prendre ce qui me plairait, et partir en vitesse. J’avais à peine quelques myrs pour sauver notre groupe de la famine pendant deux ou trois jours, avant d’avoir à proposer à nouveau mes services à un riche homme incapable de se salir les mains pour l’amour de la gloire et des jolis trucs qui brillent.
Entrant dans la boutique, je me rendis compte qu’il s’agissait là d’un restaurant. Et c’est là que je le vis : un pauvre jeunot. Un Elu des Dieux, puisque les tâches qu’il comportait sur le visage ne s’apparentaient guère à des marques spécifiques à un clan, et s’étendaient sans aucun doute sur tout le corps. Il semblait
absorbé par quelque chose d’apparemment palpitant ; moi-même, mes courses en main, m’étais arrêtée pour le regarder comme il regardait son assiette, sans bouger.

_ Pourquoi ce riz est-il rose ?

C’est cette phrase qu’il prononça, comme pour lui-même, qui me fit éclater de rire.
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Païtoon Kwhan
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MessageSujet: Re: Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï]   Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï] Icon_minitimeDim 25 Juil - 23:35

Absorbé par ce grain de riz rose qui pouvait sembler insignifiant pour la majorité des gens, je ne me souciais guère des allées et venues des personnes dans le restaurant ni même de leur conversation. Ce petit grain de riz insignifiant, aussi insignifiant que moi, pourquoi était-il rose ? Évidemment, je n’avais aucune idée de la réponse et je doutais d’en trouver une autre que “c’est comme ça, voilà tout !“ mais cela m’était égal de ne pas trouver de réponse, tant que je pensais à autre chose…

J’étais tellement concentré là-dessus que je sursautais quand j’entendis quelqu’un éclater de rire. Comme la plupart des personnes qui étaient dans le restaurant, je tournais la tête vers la personne qui riait ainsi et aperçu une jeune femme chargée de ce que je supposais être des courses. Je la dévisageais un moment, cette fois absorbé par cette étrange inconnue et non plus par mon grain de riz rose puis, me rendant compte que l’attention que je lui portais pouvait paraître mal placée, je me dépêchais de me détourner d’elle en baissant la tête en ne pouvant m’empêcher d’exprimer un petit “Ah !“ embarrassé.

Je me demandais bien ce qui avait pu la faire rire ainsi. Il ne me vint pas à l’esprit qu’il pouvait s’agir de ma question d’autant que je ne pensais pas l’avoir posée assez fort que pour que l’on puisse m’entendre. Peut-être que quelqu’un lui avait raconté une blague ou une histoire drôle ? Pourtant, il n’y avait personne à côté d’elle et personne ne semblait la connaître.

J’avalais une cuillère de riz. M’effaçant, me faisant à nouveau tout petit comme j’avais tant l’habitude de le faire. Je me demandais bien d’où venait cette inconnue, je ne l’avais jamais vue dans le quartier. Peut-être était-ce une voyageuse ? Peut-être même une pirate venue faire escale ? Je me remis à rêver de pirates et à repenser à mon ami, aux histoires qu’il me racontait. J’aurais peut-être dû le suivre. J’aurais peut-être dû partir avec lui. Mais je n’avais pas sa force et j’avais peur. Oui, l’idée de quitter cette ville me terrorisait bien que je ne cessais de rêver à d’autres contrées. Oui, mais ce n’était justement que des rêves. Qu’en était-il réellement ? Si l’on m’assurait qu’en dehors d’ici, le monde était un havre de paix, sans doute aurais-je osé partir, mais je savais bien que ce n’était pas le cas.

Les messieurs de la table d’à côté se levèrent. En passant, l’un d’eux se cogna le pied contre le coin de la table que j’occupais, la faisant légèrement bouger, mon verre d’eau se renversa. L’homme jura mais ne se soucia pas de mon sort, il ne s’excusa pas et m’ignora complètement. Quant à moi, je n’osais pas demander à ce qu’il me présente des excuse ou me rembourse mon verre d’eau, je m’empressais d’essuyer l’eau dégoulinant sur la table avec ma serviette qui absorba l’eau instantanément, la rendant vite inutilisable. Je me dépêchais d’aller demander d’autres serviettes au comptoir, le patron me sermonna, je n’osais pas répliquer que ce n’était pas de ma faute et me contentait de m’excuser en baissant la tête.


« Je suis désolé… »

J’étais pitoyable. Mon ami, lui ne ce serait pas gêné pour gronder l’homme qui avait bousculé la table même si ce n’était pas voulu et ne ce serait certainement pas excuser en baissant la tête comme je le faisais. Non, il se serait défendu haut et fort, quitte à créer la zizanie. Mais je n’étais pas mon ami, je n’étais que moi-même…
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MessageSujet: Re: Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï]   Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï] Icon_minitimeLun 26 Juil - 0:40

Quoi ? Du non-respect ? Provoqué par un de ceux qui se disaient de bonne famille ? Mon père m'avait inculqué le respect d'autrui. Même si je n'aimais pas les autres, je les respectais tout de même, et même si cela ne venait pas toujours du coeur, je m'excusais quand je heurtais quelqu'un, ou quand il m'arrivait de manquer de respect sans le vouloir. Cet affront me fit mal au coeur. Surtout en voyant le pauvre petit tout triste et tout timide, replié sur lui-même encore plus que lorsqu'il regardait avec cette douce tendresse involontaire émanant de son visage encore enfantin, alors que l'autre pauvre tache n'avait même pas daigné le regarder ; comme s'il n'existait pas ! Inexcusable !

Lorsque j'avais rigolé de sa remarque à propos du grain de riz, tous avaient tourné les yeux vers moi. Je m'en fichais, mon regard à moitié glacial avait détourné la tête des hommes et femmes assis là, de cette chose qu'on appelle la gêne. Bien fait ! Le jeune homme aux marques avait fait la même chose, mal à l'aise comme eux. Mais, je ne sais comment ni pourquoi, ce geste de sa part me rendit plus douce à son encontre.
Il y avait quelque chose de misérable dans ce qui émanait de ce pauvre garçon. Il avait la même attitude perdue que mon pauvre petit Chukatroc le jour où je l'ai recueilli, seul, sans maman. Sans famille ; il avait perdu toute trace de joie, de vie. Je revoyais le pauvre petit renardeau qui était déjà mort avant même de vivre. J'avais voulu lui donner une seconde chance. Mon sourire s'effaça, le froid disparut de mon visage, changé par la peine.

Alors que j'allais venir vers lui, pour discuter, au moins tenter de lui remonter le moral, trois hommes se levèrent de leur table, à côtés de celle du pauvre jeune Elu. L'un d'eux se prit le pied dans un des pieds de ladite table, faisant chavirer le verre du jeune homme, d'où s'échappa l'eau précieusement contenue... Il avait sans doute peu d'argent pour se payer un tel repas, l'eau renversée prit pour moi l'apparence d'une perte d'argent, un argent précieux... le pauvre ! De mal en pis.
L'homme ne parut même pas se soucier du compte du gamin, qui garda son attitude renfermée, et continua son chemin, uniquement inquiété pour lui-même. les deux autres ne valaient pas mieux, qui ne réagirent pas plus que lui. Alors qu'ils allaient sortir de la boutique, ma haine envers ses gens imbus d'eux-même me fit sortir de mes gonds : le premier arriva à mon niveau, me regarda, mais avant qu'il ait pu passer son chemin, je me postai devant lui. Les mains sur les hanches, les dents serrées, les sourcils froncés. Ils furent tous à égale distance de mon pied. Mon pied dont je donnai un coup sur la jambe de celui qui avait fait chuter le verre.
Il émit un "Eh !" de mécontentement, et avant qu'il ait pu ajouter quoi que ce fut, je répondis, aussi vive qu'un rapace, aussi tranchante qu'un carreau d'arbalète :


_ On vous a pas appris la politesse par chez vous ? Parce que chez moi, on dit "pardon" quand on renverse le verre que quelqu'un, qui n'a apparemment pas les moyens de se payer une superbe villa, a payé par ses bons travaux envers la société. Vous pourriez avoir un peu de bon sens. Sans les pauvres gens, vous ne seriez rien, et moi non plus.
_ Mais je...
_ J'ai pas fini. Comme cette personne a besoin d'eau, eau qu'elle a payé de ses modestes sous, vous allez la rembourser, et sur-le-champ ! Quand vous serez un traine-misère, ça vous fera plaisir qu'on vous vienne en aide, alors aidez-le. Les Déesses vous le rendront bien.


L'homme ne savait que dire, que faire. Mais rapidement, il se ressaisit.

_ C'est pas une gamine qui va me dicter ce que je dois faire. Une gamine du peuple, en plus ! Dégage de là.

La colère, plus forte que tout, m'emporta dans son élan :

_ T'es à gerber ! Si j'étais un pirate, t'aurais du mal à ressortir vivant de là. Mais j'ai pas besoin d'être un pirate. Les Déesse te feront bien payer cette dette. Qui sait, peut-être t'offriront-elle un cerveau. Elles ont le coeur généreux, après tout. Allez, t'as bien raison. Tu peux partir. Avec ta conscience. Et quand tu seras chez toi, tu te regarderas dans un miroir. On va voir combien de temps tu vas tenir.

Ne le laissant même pas répliquer, je me tins jusqu'au bar, pour payer mes courses, mais c'est là que je vis le jeune homme qui demandait une nouvelle serviette. J'avais un peu de myrs, après tout. Je pouvais bien l'aider, moi.
Alors, lorsque le garçon se retourna pour aller à nouveau à sa table, je lui pris le bras.


_ Tu vas finir ton riz, et tu vas commander un nouveau verre d'eau. C'est moi qui paye.

Arrivant au comptoir, sans faire plus attention au gamin, je déposais mes affaires à acheter, et soutins son regard noir.

_ Je sais pas si je dois accepter qu'une fille de pauvres vienne acheter ses affaires ici. Surtout après avoir insulté des bons clients désormais perdus.
_ L'habit ne fait pas le pauvre, dis-je en sortant quelques petits billets beiges. Faites-moi confiance, vous en aurez d'autres.

A la vue de ces myrs, les yeux de l'homme s'illuminèrent. Ils sont si faibles !

Il me laissa le payer, emporter mes affaires avec moi, et retourner près du gamin assis. Je lui donnai quelques piécettes.

_ C'est pour ton verre d'eau.
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MessageSujet: Re: Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï]   Penser à d'autres choses... [PV: Laeranh Fraï] Icon_minitimeVen 27 Aoû - 0:21

La jeune femme qui s’était fait remarquée dès son entrée en riant aux éclats accosta les trois hommes. Je ne fis pas attention à ce qu’ils se disaient, j’étais bien trop bouleversé à l’idée que ma précieuse eau s’était renversée sur la table et j’étais bien loin d’imaginer que cette parfaite inconnue puisse prendre ma défense.

C’est alors que je demandais des serviettes qu’elle me saisit par le bras. Je sursautais et me crispais, inquiet. Avais-je fais quelque chose de mal ou de déplacé sans m’en apercevoir ? Elle m’éclaira rapidement sur la question. Continuer de manger mon riz et me commander un verre d’eau qu’elle me payait ? Je restais sans voix ne sachant que dire. Elle me lâcha et porta son attention sur l’homme du comptoir. Je restais un moment immobile, incrédule, avant de finalement retourner m’asseoir en me disant que je devais être fatigué et que j’avais dû rêver.


*Oui, c’est ça, je suis fatigué et je me suis un peu assoupi. J’ai forcément du mélanger mon rêve et la réalité…*

Mais la jeune femme vint s’asseoir près de moi et me donna quelques piécettes en précisant que c’était pour mon verre d’eau. Rêvais-je toujours ? Rêve ou pas, il ne fallait pas que j’en oublie la politesse. Je m’empressais alors de dire :

« Je… Merci beaucoup ! Mais, vous savez, ce n’est pas à vous à payer… »

Je me sentis rougir. J’étais terriblement gêné à cette idée, mais je l’étais plus encore de savoir qu’elle voulait payer pour mon verre d’eau. Je lui rendis l’argent bien que celui-ci aurait pu m’être utile. Mais je ne pouvais pas accepter que la jeune femme paie pour l’erreur des autres.

« Et puis, je ne voudrais pas déranger… Mais, merci vraiment ! »

Oui, je paierais mon verre moi-même, ce n’était pas grave, je n’étais pas riche et ça m’embêtait mais je n’allais pas me ruiner non plus pour un verre d’eau, je me priverais juste de ces friandises que je m’accorde en fin de mois… Ce n’était pas si grave.

« C’est déjà bien gentil à vous de vous soucier de moi alors que je n’en vaux pas la peine… »

Oui, je ne valais pas grand-chose, et le fait qu’elle s’adresse à moi pour autre chose que de me donner des ordres ou me faire des reproches, ça me touchait énormément. J’esquissais un timide sourire, mais je n’osais pas la regarder. C’est que j’avais tellement l’habitude de baisser les yeux…
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